Rolls-Royce, durement frappé par l’impact de la pandémie sur sa branche aviation civile, a dévoilé une perte plus que doublée en 2020 à 3,2 milliards de livres. Décrivant un '"impact sévère de la pandémie sur la performance du groupe et sur ses perspectives à court terme", le constructeur déclare avoir économisé "plus d'un milliard de livres l'an dernier". Ces baisses de coûts ont eu lieu essentiellement grâce à des coupes sombres dans les effectifs : 7.000 personnes ont déjà quitté le groupe sur 9.000 départs prévus.
Sa perte nette ressort à 3,2 milliards de livres (3,7 Mds d'euros) contre 1,3 milliard un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 29 % à 11,8 milliards de livres. "Pour les deux ou trois années à venir, nous sommes encouragés par les progrès de la vaccination et espérons un rebond du PIB mondial ainsi qu'une levée des restrictions aux voyages pour stimuler notre reprise", a déclaré le constructeur.
Investissements et cessions
Si les perspectives dans le secteur de la défense sont encore bonnes, dans l'ensemble les incertitudes à court terme restent très élevées à cause du "Covid-19 et des mesures prises par les gouvernements" pour freiner sa circulation. "Nous continuons à investir dans les technologies de pointe […] et dans les opportunités à faibles émissions de carbone", a commenté le directeur général Warren East. Le groupe rappelle enfin avoir "renforcé ses liquidités à 9 milliards et lancé un programme de 2 milliards de livres de cessions d'actifs pour lever des fonds".
Dans le cadre de ce programme, la Norvège a exigé et obtenu le 9 mars une suspension de la cession prévue par Rolls-Royce d'un producteur norvégien de moteurs pour bateaux à un groupe russe, évoquant la possibilité d'un veto en cas de risque pour la sécurité nationale.
Sa perte nette ressort à 3,2 milliards de livres (3,7 Mds d'euros) contre 1,3 milliard un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 29 % à 11,8 milliards de livres. "Pour les deux ou trois années à venir, nous sommes encouragés par les progrès de la vaccination et espérons un rebond du PIB mondial ainsi qu'une levée des restrictions aux voyages pour stimuler notre reprise", a déclaré le constructeur.
Investissements et cessions
Si les perspectives dans le secteur de la défense sont encore bonnes, dans l'ensemble les incertitudes à court terme restent très élevées à cause du "Covid-19 et des mesures prises par les gouvernements" pour freiner sa circulation. "Nous continuons à investir dans les technologies de pointe […] et dans les opportunités à faibles émissions de carbone", a commenté le directeur général Warren East. Le groupe rappelle enfin avoir "renforcé ses liquidités à 9 milliards et lancé un programme de 2 milliards de livres de cessions d'actifs pour lever des fonds".
Dans le cadre de ce programme, la Norvège a exigé et obtenu le 9 mars une suspension de la cession prévue par Rolls-Royce d'un producteur norvégien de moteurs pour bateaux à un groupe russe, évoquant la possibilité d'un veto en cas de risque pour la sécurité nationale.