
Le marché de la démolition, en croissance de 7 % par rapport à 2010, est dominé, pour la quatrième année consécutive, par l'Inde tant en nombre d'unités (458) à démolir qu'en volume (3,5 millions de tonnes). Le Bangladesh a conservé la deuxième place l'an dernier en dépit de l'interdiction des échouements pour démolition pendant la moitié de l'année. Pour les autres pays d'accueil, le palmarès est identique à celui de 2010 avec la Chine et le Pakistan aux troisième et quatrième rangs. La Turquie arrive cinquième suivie par les États-Unis. Ces derniers font, selon Robin des bois, "démanteler localement les vieilles coques des flottes de réserve mais expédient l'essentiel des navires marchands en Asie".
Près de 36 % des navires démolis étaient sous pavillon européen ou appartenaient à des armateurs établis dans l'Union européenne et 38 % ont été construits dans ces mêmes pays. Plus de la moitié (57 %) des unités ont été, par le passé, détenues avec leurs équipages dans les ports en Europe, Russie et Asie, pour non-conformité aux règles de sécurité internationales. Les navires mis à la casse étaient essentiellement des navires de marchandises (23 %) et des pétroliers (20 %) alors que les navires réfrigérés et les porte-conteneurs ne représentaient que 5 % chacun. L'âge moyen des navires mis à la casse était de 30 ans, le vétéran de 70 ans était le navire d'assistance aux sous-marins de l'US Navy, «Sperry», selon le rapport. La taille des navires démolis était sensiblement plus grande avec 268 navires de plus de 200 mètres, contre 168 navires en 2010. Quant au prix d'achat des navires, après une tendance à la hausse avant l'été, ils sont "revenus à des niveaux comparables à ceux de la fin 2010, de l'ordre de 475 à 500 dollars la tonne dans le sous-continent indien, 400-430 dollars en Chine à 330 dollars en Turquie". Dans les rares chantiers européens et américains les prix estimés, selon l'ONG, s'élevaient à plus de 200 dollars la tonne au Danemark et aux États-Unis.
Près de 36 % des navires démolis étaient sous pavillon européen ou appartenaient à des armateurs établis dans l'Union européenne et 38 % ont été construits dans ces mêmes pays. Plus de la moitié (57 %) des unités ont été, par le passé, détenues avec leurs équipages dans les ports en Europe, Russie et Asie, pour non-conformité aux règles de sécurité internationales. Les navires mis à la casse étaient essentiellement des navires de marchandises (23 %) et des pétroliers (20 %) alors que les navires réfrigérés et les porte-conteneurs ne représentaient que 5 % chacun. L'âge moyen des navires mis à la casse était de 30 ans, le vétéran de 70 ans était le navire d'assistance aux sous-marins de l'US Navy, «Sperry», selon le rapport. La taille des navires démolis était sensiblement plus grande avec 268 navires de plus de 200 mètres, contre 168 navires en 2010. Quant au prix d'achat des navires, après une tendance à la hausse avant l'été, ils sont "revenus à des niveaux comparables à ceux de la fin 2010, de l'ordre de 475 à 500 dollars la tonne dans le sous-continent indien, 400-430 dollars en Chine à 330 dollars en Turquie". Dans les rares chantiers européens et américains les prix estimés, selon l'ONG, s'élevaient à plus de 200 dollars la tonne au Danemark et aux États-Unis.