
© Eurafric
Les pays africains disposent d’installations vétustes et ils ont besoin de l’expertise de professionnels étrangers pour contribuer à leur développement. "Il existe des niches de projets en Afrique", répète souvent Abdoulaye Kanté, directeur d’ADEA et organisateur du forum avec de nombreux partenaires institutionnels et des entreprises exposantes qui entretiennent des contacts réguliers avec plusieurs pays de ce vaste continent. Ainsi en est-il de la société Diffuselec, leader en éclairage basse consommation de type Led, qui installe des systèmes d’éclairage public autonomes hybrides mi-éoliens et mi-solaires. Cette entreprise rhodanienne développe aussi un nouveau concept de voiture électrique autonome qui fonctionne grâce au soleil.
L’objectif du forum est d’informer les PME-PMI sur le marché africain qui n’est pas réservé qu’aux grands groupes et de les aider à conclure des contrats gagnant-gagnant. Les Américains et les Chinois sont de plus en plus nombreux sur ce continent. C’est bien révélateur qu’il y a des affaires à faire. Le gouvernement chinois a annoncé en juillet 2012 un doublement à 20 milliards de dollars de ses crédits à l’Afrique. L’engagement de la deuxième économie mondiale va croissant sur le continent africain dont les besoins sont immenses.
Un futur port en eaux profondes à Kribi
Au Cameroun, par exemple, la première pierre du barrage hydroélectrique de Lom Pangar a été posée en août dernier. Ce projet permettra dans quelques années d’augmenter la production électrique des centrales de Song Loulou et Edéa. D’autres centrales hydroélectriques et thermiques seront construites. Le manque d’énergie pénalise l’économie et complique la vie quotidienne des populations. Les chantiers devraient se multiplier non seulement dans le domaine de l’énergie mais aussi de l’eau, de la construction routière, des chemins de fer, des infrastructures portuaires et des télécommunications avec notamment le recours à la fibre optique. Le futur port en eaux profondes de Kribi comprendra dans un premier temps deux terminaux, un terminal polyvalent et un terminal conteneurisé. D’aucuns espèrent que le premier navire y accostera en 2014. Ce port devrait à terme devenir le terminus d’une voie ferrée de 1.000 kilomètres qui facilitera l’exploitation des ressources minières. De nouveaux axes routiers faciliteront également les échanges avec les pays voisins. Les deux projets phare du Cameroun concernent l’approvisionnement de Yaoundé avec les eaux du fleuve Sanaga, un ouvrage pharaonique, et l’aménagement hydroélectrique de Memveele. En Côte d’Ivoire où une délégation d’entreprises rhônalpines s’est rendue récemment, Bouygues Travaux Publics a décroché le contrat de concession portant sur la construction d’un axe routier dans la capitale ivoirienne pour fluidifier la circulation dans l’agglomération et autour de son port. Les travaux devraient démarrer en septembre. Eiffage a réalisé la première autoroute à péage d’Afrique au Sénégal.
Côté ciel, selon Airbus, les compagnies aériennes africaines auront besoin de plus de 900 avions de plus de 100 places d’ici 2031, un marché qui s’élèverait à 118 milliards de dollars pour faire face à une multiplication par 2,7 du trafic passagers.
Longtemps trop en marge, de nombreux pays d’Afrique devraient s’affirmer comme des acteurs de la vie internationale. Leurs atouts humains et leurs ressources considérables en font une réserve de croissance de l’économie mondiale.
L’objectif du forum est d’informer les PME-PMI sur le marché africain qui n’est pas réservé qu’aux grands groupes et de les aider à conclure des contrats gagnant-gagnant. Les Américains et les Chinois sont de plus en plus nombreux sur ce continent. C’est bien révélateur qu’il y a des affaires à faire. Le gouvernement chinois a annoncé en juillet 2012 un doublement à 20 milliards de dollars de ses crédits à l’Afrique. L’engagement de la deuxième économie mondiale va croissant sur le continent africain dont les besoins sont immenses.
Un futur port en eaux profondes à Kribi
Au Cameroun, par exemple, la première pierre du barrage hydroélectrique de Lom Pangar a été posée en août dernier. Ce projet permettra dans quelques années d’augmenter la production électrique des centrales de Song Loulou et Edéa. D’autres centrales hydroélectriques et thermiques seront construites. Le manque d’énergie pénalise l’économie et complique la vie quotidienne des populations. Les chantiers devraient se multiplier non seulement dans le domaine de l’énergie mais aussi de l’eau, de la construction routière, des chemins de fer, des infrastructures portuaires et des télécommunications avec notamment le recours à la fibre optique. Le futur port en eaux profondes de Kribi comprendra dans un premier temps deux terminaux, un terminal polyvalent et un terminal conteneurisé. D’aucuns espèrent que le premier navire y accostera en 2014. Ce port devrait à terme devenir le terminus d’une voie ferrée de 1.000 kilomètres qui facilitera l’exploitation des ressources minières. De nouveaux axes routiers faciliteront également les échanges avec les pays voisins. Les deux projets phare du Cameroun concernent l’approvisionnement de Yaoundé avec les eaux du fleuve Sanaga, un ouvrage pharaonique, et l’aménagement hydroélectrique de Memveele. En Côte d’Ivoire où une délégation d’entreprises rhônalpines s’est rendue récemment, Bouygues Travaux Publics a décroché le contrat de concession portant sur la construction d’un axe routier dans la capitale ivoirienne pour fluidifier la circulation dans l’agglomération et autour de son port. Les travaux devraient démarrer en septembre. Eiffage a réalisé la première autoroute à péage d’Afrique au Sénégal.
Côté ciel, selon Airbus, les compagnies aériennes africaines auront besoin de plus de 900 avions de plus de 100 places d’ici 2031, un marché qui s’élèverait à 118 milliards de dollars pour faire face à une multiplication par 2,7 du trafic passagers.
Longtemps trop en marge, de nombreux pays d’Afrique devraient s’affirmer comme des acteurs de la vie internationale. Leurs atouts humains et leurs ressources considérables en font une réserve de croissance de l’économie mondiale.