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«Il s’agit d’une cause nationale, d’un enjeu majeur pour la France». C’est en ces termes qu’Antoine Rufenacht, commissaire général au développement de la vallée de la Seine, a présenté son rapport qui, en 99 pages, plante le décor de ce qui doit faire du Grand Paris une ville-monde. Parmi les investissements présentés comme «socle incontournable au lancement d’un aménagement et d’un développement nouveaux de la vallée de la Seine», figure la ligne ferroviaire nouvelle Paris-Normandie, «acte fondateur de l’entreprise dans son ensemble». Dans le même ordre d’idée, l’amélioration des lignes de fret permettrait de développer l’acheminement des marchandises par le ferroviaire et le fluvial et «de se préparer à la concurrence du canal Seine Nord Europe». L’achèvement de l’A104 lié à la construction du port d’Achères et la liaison entre les autoroutes A28 et A13 avec le contournement Est de Rouen demeurent également des passages obligés, au même titre que l’accès direct fluvio-maritime vers Port 2000 au Havre. Une première approche conduit à chiffrer à 18 milliards d’euros la réalisation de ces équipements majeurs.
Fusion des ports
Le rapport, qui encourage par ailleurs des coopérations avec les ports de Cherbourg, Caen et Dieppe, préconise la fusion des ports du Havre, Rouen et Paris, jugeant le GIE (Haropa) – créé en janvier par les trois ports de Seine – «comme une avancée nécessaire» mais probablement insuffisante.
Fusion des ports
Le rapport, qui encourage par ailleurs des coopérations avec les ports de Cherbourg, Caen et Dieppe, préconise la fusion des ports du Havre, Rouen et Paris, jugeant le GIE (Haropa) – créé en janvier par les trois ports de Seine – «comme une avancée nécessaire» mais probablement insuffisante.
«Coopérations avec les ports de Cherbourg, Caen et Dieppe»
Pour placer ces projets sur les rails, Antoine Rufenacht envisage une gouvernance reposant sur une assemblée composée de représentants de l’État, de collectivités et du pouvoir économique. Cette conférence, qui «devrait être institutionnalisée dans les délais les plus brefs», confierait la mise en œuvre des actions à un commissariat placé sous l’autorité du Premier ministre.
Un dernier point, celui des échéances électorales, n’a pas manqué d’être soulevé. Confiant, le commissaire général a affirmé que, «quel que soit le gouvernement mis en place, il prendra en considération ce dossier et fera en sorte qu’il avance vite».