
© Kingfisher
Selon Ajit Singh, le ministre indien de l'Aviation, les compagnies aériennes indiennes vont enregistrer une perte de 2 milliards de dollars en 2011-2012. Toutes les compagnies aériennes opérant dans le pays - à l'exception de la compagnie à bas coûts IndiGo - accusent des pertes, a ajouté le ministre, dans une réponse écrite au Parlement. "Les pertes opérationnelles totales pour la période 2008-2009, 2009-2010 et 2010-2011 se situent autour de 190 milliards de roupies et une perte de 100 milliards de roupies est prévue pour l'année 2011-2012" qui s'est achevée en mars, a précisé le ministre dans sa réponse à la chambre haute. Ces chiffres s'appuient sur les données financières communiquées par les compagnies au régulateur du secteur, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), ajoute M. Singh.
Le secteur a essuyé une perte combinée de 80 milliards de roupies au cours de la précédente année fiscale qui s'est terminée en mars 2011, ont indiqué les analystes. Le secteur de l'aviation, qui fut un temps l'un des symboles de la réussite économique du pays, a été très affecté par les prix de l'essence, la concurrence féroce et le ralentissement économique.
Kingfisher, Jet et Air India dans le rouge
La compagnie privée Kingfisher - qui a renoncé à ses vols internationaux et réduit ses vols nationaux - est l'une des plus durement touchées et a grand besoin d'argent frais pour se relancer. La plus grande compagnie privée Jet et la compagnie nationale Air India sont également dans le rouge. Le gouvernement indien ne s'est pas encore prononcé en faveur d'une prise de participation des compagnies étrangères dans les compagnies nationales, mesure considérée comme la planche de salut pour les compagnies qui subissent des pertes. Le propriétaire de Kingfisher est favorable à une telle démarche. Actuellement, il est interdit aux compagnies aériennes étrangères d'acquérir des parts dans les compagnies indiennes.
Le secteur a essuyé une perte combinée de 80 milliards de roupies au cours de la précédente année fiscale qui s'est terminée en mars 2011, ont indiqué les analystes. Le secteur de l'aviation, qui fut un temps l'un des symboles de la réussite économique du pays, a été très affecté par les prix de l'essence, la concurrence féroce et le ralentissement économique.
Kingfisher, Jet et Air India dans le rouge
La compagnie privée Kingfisher - qui a renoncé à ses vols internationaux et réduit ses vols nationaux - est l'une des plus durement touchées et a grand besoin d'argent frais pour se relancer. La plus grande compagnie privée Jet et la compagnie nationale Air India sont également dans le rouge. Le gouvernement indien ne s'est pas encore prononcé en faveur d'une prise de participation des compagnies étrangères dans les compagnies nationales, mesure considérée comme la planche de salut pour les compagnies qui subissent des pertes. Le propriétaire de Kingfisher est favorable à une telle démarche. Actuellement, il est interdit aux compagnies aériennes étrangères d'acquérir des parts dans les compagnies indiennes.