
Dans son volet maritime, le relevé annuel sur les prix du transport de marchandises et de l’entreposage du Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable (CGDD) n’intègre que les taux de fret du vrac, très volatils par définition, et des ferries plus stables. À partir de ce périmètre, il évalue à 12,7 % la baisse des prix du transport maritime due, pour l’essentiel, à une chute observée en début d’année suivie d’un redressement puis d’un rebond au quatrième trimestre.
"Les taux de fret fluviaux bondissent de 11 %"
Plus exhaustif, le suivi des autres modes fait apparaître dans le fret aérien une sensible augmentation de 14,7 %. De et vers la France, trois marchés expliquent cette croissance : la zone Asie-Pacifique (+ 25,4 %), l’Amérique du Nord (+ 20,1 %) et le Moyen-Orient (+ 17,8 %). Dans les transports terrestres, la voie d’eau se distingue avec une progression de 11 % portée par les flux internationaux (+ 15,3 %) tandis qu’en domestique le transport fluvial s’apprécie de 6,7 %. Moins prononcée, la revalorisation des tarifs routiers s’élève à 3,2 % avec une reprise à l’international (+ 4,5 %) ainsi que dans la filière des produits agroalimentaires. Plus stables, les prix en messagerie et express s’améliorent de 0,4 % et de 0,5 % pour les autres services de poste et de courrier.
Quasi-stabilité de la manutention portuaire
Dans les mêmes proportions, les tarifs de la manutention augmentent de 0,7 %, "du fait de la quasi-stabilité de la manutention portuaire" comparée à la hausse moyenne de 1,5 % constatée dans le secteur de l’entreposage sec et sous température dirigée.