2015 a été l'une des années les plus sûres du transport aérien moderne, selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Le nombre d'accidents dans le monde ayant entraîné la mort de passagers "a été égal à 5, l'un des chiffres les plus bas jamais enregistrés", a indiqué la DGAC dans son rapport publié lundi 18 avril. "Le nombre total de passagers tués dans ces circonstances a été de 243, un chiffre proche du plus bas historique", selon la même source.
Les 5 accidents sont ceux de TransAsia Airways à Taïwan le 4 février (43 morts dont 39 passagers), de Germanwings le 24 mars en France (150 morts dont 144 passagers), de Trigana Air Service le 16 août en Indonésie (54 morts dont 49 passagers), d'Aviastar Mandiri le 2 octobre (10 morts dont 7 passagers) en Indonésie et la collision le 5 septembre entre un Boeing de Ceiba International et un avion de Sénégal Air qui s'est écrasé en mer (7 morts dont 4 passagers). Trigana Air Service et Aviastar Mandiri figuraient sur la "liste noire" de la commission européenne.
Ces chiffres ne prennent en compte ni la destruction de l'A320 de la compagnie russe MetroJet (224 morts dont 217 passagers), revendiquée comme un attentat et donc pas classée comme accident, ni la mort d'un mécanicien au sol aspiré par un réacteur à l'aéroport de Bombay en Inde.
Importance des facteurs humains
Les accidents de 2015 ont mis en évidence "l'importance des facteurs humains dans les activités aériennes, notamment dans le cas atypique de l'accident du vol Germanwings" provoqué volontairement par le copilote en proie à des problèmes psychiques, a souligné le directeur général de la DGAC, Patrick Gandil.
Si le bilan du secteur du transport aérien commercial est exceptionnel, la situation de l'aviation de loisirs est quant à elle "préoccupante", selon la DGAC. Dans l'aviation générale, 42 accidents ont été mortels en 2015 (+ 50 % par rapport à 2014) et ont fait 60 morts (+ 46 %). Parmi eux, 30 ont impliqué des ULM ou autogires et ont fait 40 morts, avec pour principale cause les pertes de contrôle en vol. Selon Patrick Gandil, l'analyse des accidents d'ULM "met en lumière des lacunes portant sur le comportement des pilotes et les fondamentaux du pilotage".
Les 5 accidents sont ceux de TransAsia Airways à Taïwan le 4 février (43 morts dont 39 passagers), de Germanwings le 24 mars en France (150 morts dont 144 passagers), de Trigana Air Service le 16 août en Indonésie (54 morts dont 49 passagers), d'Aviastar Mandiri le 2 octobre (10 morts dont 7 passagers) en Indonésie et la collision le 5 septembre entre un Boeing de Ceiba International et un avion de Sénégal Air qui s'est écrasé en mer (7 morts dont 4 passagers). Trigana Air Service et Aviastar Mandiri figuraient sur la "liste noire" de la commission européenne.
Ces chiffres ne prennent en compte ni la destruction de l'A320 de la compagnie russe MetroJet (224 morts dont 217 passagers), revendiquée comme un attentat et donc pas classée comme accident, ni la mort d'un mécanicien au sol aspiré par un réacteur à l'aéroport de Bombay en Inde.
Importance des facteurs humains
Les accidents de 2015 ont mis en évidence "l'importance des facteurs humains dans les activités aériennes, notamment dans le cas atypique de l'accident du vol Germanwings" provoqué volontairement par le copilote en proie à des problèmes psychiques, a souligné le directeur général de la DGAC, Patrick Gandil.
Si le bilan du secteur du transport aérien commercial est exceptionnel, la situation de l'aviation de loisirs est quant à elle "préoccupante", selon la DGAC. Dans l'aviation générale, 42 accidents ont été mortels en 2015 (+ 50 % par rapport à 2014) et ont fait 60 morts (+ 46 %). Parmi eux, 30 ont impliqué des ULM ou autogires et ont fait 40 morts, avec pour principale cause les pertes de contrôle en vol. Selon Patrick Gandil, l'analyse des accidents d'ULM "met en lumière des lacunes portant sur le comportement des pilotes et les fondamentaux du pilotage".