
Pour le Grand Port maritime de Bordeaux, "les chiffres 2019 retrouvent un niveau de tonnage habituel qui correspond à l’activité de l’unité de trituration de l’usine Saipol de Bassens" © PAT GPMB
À l'import, le Grand Port maritime de Bordeaux a enregistré une activité de 5,356.231 Mt, soit une baisse de 2,2 % par rapport à 2018. À 3,579.050 Mt, les hydrocarbures ont marqué un recul de 1,6 % (soit - 58.302 t). Les produits raffinés ont connu un repli de 1,37 % par rapport à fin décembre 2018. Passant de 38.894 à 28.857 t, le gaz de pétrole a plongé de 23,23 %.
En revanche, à 513.659 t, les oléagineux (graines, huiles et tourteaux) ont progressé à l'import de 41,32 %. Selon la direction du port bordelais, "la filière des importations de tourteaux a disparu et a été remplacée par un volume issu de la trituration locale". Les graines oléagineuses ont augmenté de 35,87 % pour atteindre 364.575 t. L'établissement portuaire indique que "les chiffres 2019 retrouvent un niveau de tonnage habituel qui correspond à l’activité de l’unité de trituration de l’usine Saipol de Bassens". Quant aux huiles, elles ont représenté 148.784 t, contre 95.065 t en 2018.
À 211.530 t, contre 246.239 t, les engrais, eux, ont baissé de 14,06 % en un an. De même, la filière ammoniaque a reculé de 8,16 %. Elle a achevé 2019 sur un volume de 242.669 t.
Les produits chimiques bordelais ont connu en 2019 un recul de 7,54 %, à 124.054 t. La filière a été tirée notamment vers le bas par l'arrêt de l'unité de production de butadiène de Michelin en juin.
Le bois du Nord, à 21.041 t, a chuté l'an dernier de 39,09 %. À 119.759 t, le charbon et le coke ont progressé de 13,5 %.
Les granulats ont baissé de 4,13 %. En un an, ils sont passés de 248.514 à 238.258 t. Quant aux clinkers, aux laitiers et aux ciments, le volume a plongé de moitié (53,7 %). Il est passé en un an de 112.515 à 52.058 t. La direction du Grand Port maritime explique cette chute par "l'arrêt du trafic sur Bassens en cours d'année 2019".
Toujours à l'import, les marchandises diverses (dont le conteneur) ont baissé de 26,33 %. Elles ont achevé l'année sur un volume de 206.341 t, contre 280.085 t en 2018. La direction du Grand Port maritime girondin estime que l'arrêt de l'un des deux services feeders au cours de l'été 2018 a eu un lourd impact sur l'évolution du trafic conteneurisé.
Les céréales en chute de presque 20 % à l'export
À l'export, le port de Bordeaux a achevé 2019 sur un volume de 1,454.782 Mt, perdant 8,23 % par rapport à 2018. Pourtant, dans la filière du pétrole brut et des produits raffinés, le trafic a progressé de plus de 27,28 %, soit de 403.853 t, pour atteindre 403.853 t. La direction du port girondin explique cette hausse avec "les problèmes techniques survenus le site de Vermillion en région parisienne, qui ont entraîné un report de tonnage de pétrole brut" vers Bordeaux. Autre raison ayant contribué à la bonne tendance du trafic, le niveau des exportations Fame-Emag du groupe Diester Avril qui a progressé de 56,68 %, à 83.625 t.
En revanche, à 513.659 t, les oléagineux (graines, huiles et tourteaux) ont progressé à l'import de 41,32 %. Selon la direction du port bordelais, "la filière des importations de tourteaux a disparu et a été remplacée par un volume issu de la trituration locale". Les graines oléagineuses ont augmenté de 35,87 % pour atteindre 364.575 t. L'établissement portuaire indique que "les chiffres 2019 retrouvent un niveau de tonnage habituel qui correspond à l’activité de l’unité de trituration de l’usine Saipol de Bassens". Quant aux huiles, elles ont représenté 148.784 t, contre 95.065 t en 2018.
À 211.530 t, contre 246.239 t, les engrais, eux, ont baissé de 14,06 % en un an. De même, la filière ammoniaque a reculé de 8,16 %. Elle a achevé 2019 sur un volume de 242.669 t.
Les produits chimiques bordelais ont connu en 2019 un recul de 7,54 %, à 124.054 t. La filière a été tirée notamment vers le bas par l'arrêt de l'unité de production de butadiène de Michelin en juin.
Le bois du Nord, à 21.041 t, a chuté l'an dernier de 39,09 %. À 119.759 t, le charbon et le coke ont progressé de 13,5 %.
Les granulats ont baissé de 4,13 %. En un an, ils sont passés de 248.514 à 238.258 t. Quant aux clinkers, aux laitiers et aux ciments, le volume a plongé de moitié (53,7 %). Il est passé en un an de 112.515 à 52.058 t. La direction du Grand Port maritime explique cette chute par "l'arrêt du trafic sur Bassens en cours d'année 2019".
Toujours à l'import, les marchandises diverses (dont le conteneur) ont baissé de 26,33 %. Elles ont achevé l'année sur un volume de 206.341 t, contre 280.085 t en 2018. La direction du Grand Port maritime girondin estime que l'arrêt de l'un des deux services feeders au cours de l'été 2018 a eu un lourd impact sur l'évolution du trafic conteneurisé.
Les céréales en chute de presque 20 % à l'export
À l'export, le port de Bordeaux a achevé 2019 sur un volume de 1,454.782 Mt, perdant 8,23 % par rapport à 2018. Pourtant, dans la filière du pétrole brut et des produits raffinés, le trafic a progressé de plus de 27,28 %, soit de 403.853 t, pour atteindre 403.853 t. La direction du port girondin explique cette hausse avec "les problèmes techniques survenus le site de Vermillion en région parisienne, qui ont entraîné un report de tonnage de pétrole brut" vers Bordeaux. Autre raison ayant contribué à la bonne tendance du trafic, le niveau des exportations Fame-Emag du groupe Diester Avril qui a progressé de 56,68 %, à 83.625 t.
"Le lourd impact du retrait d'un opérateur feeder sur le conteneur"
Pour leur part, les céréales, à 571.016 t, ont baissé de 18,58 % par rapport à 2018. Selon la direction du port bordelais, "le manque de compétitivité de la ressource locale, la piètre qualité de la récolte de maïs pour la seconde année consécutive et la concurrence internationale (principalement des pays de la mer Noire)" sont en cause.
Les oléagineux (graines, huiles et tourteaux), à 162.718 t, ont connu un fléchissement l'an dernier de 5,95 %. Pourtant les graines à l'export, passant en un an de 37.149 à 41.384 t se sont maintenues à la hausse (+ 11,4 %). À 29.950 t, les tourteaux ont affiché l'équilibre (+ 2,17 %). En revanche, les huiles ont baissé de 14,24 % (91.384 t).
Ferrailles : des espoirs de redémarrage pour 2020
Les ferrailles, à 55.222 t contre 93.155 t, ont plongé de 40,72 %. Mais le Grand Port maritime table sur la montée en puissance du site du groupe AMF Derichebourg implanté à Bassens en 2019, avec une proximité d'un quai permettant des embarquements vers l'Espagne, le Portugal, le Maroc, ou la Turquie pour "corriger cette sous-performance de 2019".
À 10.456 t, le talc a marqué une envolée de 34,62 %. Le port bordelais attribue ce bond à un nouveau petit trafic en phase de consolidation à destination des États-Unis.
Dans le secteur des marchandises diverses, à 237.585 t, le volume enregistré en 2019 a marqué un recul annuel de 13,07 %.
À l'import comme à l'export, l'arrêt de la seconde ligne feeder a eu un gros impact sur l'activité conteneurisée à Bordeaux. À 22.672, le nombre d'EVP pleins a chuté de 30,29 %.
"L’arrêt de la ligne MSC en juillet 2018 impacte encore les résultats qui sont forcément en retrait en 2019 avec un seul opérateur contre deux au cours d'une partie de l’année 2018", explique la direction du GPMB. Néanmoins, ajoute-t-elle, "CMA CGM, par ailleurs durement impacté par les mouvements sociaux fin 2019, progresse de 2,5 % avec 30.643 EVP".
Enfin, en matière de croisière, le port de Bordeaux estime avoir atteint un niveau record en 2019 avec 53 escales (+ 20 %) et 42.093 passagers (+ 26 %). Selon la direction de l'établissement portuaire, "Bordeaux-centre concentre l’essentiel de l’activité avec 80 % des touchées". En attendant la mise en place du nouveau quai à Pauillac, la saison 2020 s’annonce, selon la direction du GPMB, comme un "nouveau record avec 65 navires programmés".