
© Franck André
La Fédération nationale des Ports et Docks CGT (FNPD) a appelé ses adhérents à un arrêt de travail de vingt-quatre heures le 4 juillet dans les ports français.
Alors qu'une délégation de représentants de la fédération venait de rencontrer lundi 2 juillet le ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier, l'organisation syndicale a décidé de lancer cet appel à la grève au motif qu'elle estime ne pas avoir reçu de réponse à ses "interrogations concernant les problématiques portuaires". Elle indique avoir fait part au ministre de "ses inquiétudes" concernant le niveau des "volumes dans les ports français", l'avoir alarmé sur "les conséquences néfastes de la réforme de 2008 pour certaines places portuaires".
Les représentants syndicaux estiment qu'après avoir eu des questions sans réponses sur les engagements du précédent gouvernement dans le cadre de la convention collective "Ports et manutention", ils ont interpellé le ministère aux Transports sur la problématique des dessertes des ports français. Ils l'ont alerté sur "le besoin d'investissement pour fluidifier l'acheminement du fret en provenance ou à destination de l'hinterland".
"Après avoir analysé (…) la stratégie nationale de relance portuaire de Frédéric Cuvillier, nous ne pouvons que constater que s'il y a beaucoup de bonnes intentions, aucun moyen en termes d'investissement ne les accompagne. De plus, les subventions issues de l'Europe, notamment dans le cadre du développement des corridors ferroviaires, sont utilisées pour développer et faciliter les échanges avec les ports du Nord l'Europe, en ignorant totalement l'ensemble des ports français", explique-t-on à Montreuil, au siège de la fédération.
Elle indique avoir envoyé par conséquent une nouvelle fois un courrier au ministre pour lui faire part de leur "insatisfaction tant sur le plan de la politique portuaire que sur celui de la politique d'austérité menée par le gouvernement".
Reste à savoir dans quelle mesure cet appel à un arrêt de travail, qui constitue le premier depuis longtemps, sera suivi et quel en sera l'impact sur l'activité des ports concernés. La FNPD prévient également qu'elle s'associera "à toute initiative prise par la confédération CGT pour s'opposer à une politique prônant le recul social des salariés au profit du patronat".
Alors qu'une délégation de représentants de la fédération venait de rencontrer lundi 2 juillet le ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier, l'organisation syndicale a décidé de lancer cet appel à la grève au motif qu'elle estime ne pas avoir reçu de réponse à ses "interrogations concernant les problématiques portuaires". Elle indique avoir fait part au ministre de "ses inquiétudes" concernant le niveau des "volumes dans les ports français", l'avoir alarmé sur "les conséquences néfastes de la réforme de 2008 pour certaines places portuaires".
Les représentants syndicaux estiment qu'après avoir eu des questions sans réponses sur les engagements du précédent gouvernement dans le cadre de la convention collective "Ports et manutention", ils ont interpellé le ministère aux Transports sur la problématique des dessertes des ports français. Ils l'ont alerté sur "le besoin d'investissement pour fluidifier l'acheminement du fret en provenance ou à destination de l'hinterland".
"Après avoir analysé (…) la stratégie nationale de relance portuaire de Frédéric Cuvillier, nous ne pouvons que constater que s'il y a beaucoup de bonnes intentions, aucun moyen en termes d'investissement ne les accompagne. De plus, les subventions issues de l'Europe, notamment dans le cadre du développement des corridors ferroviaires, sont utilisées pour développer et faciliter les échanges avec les ports du Nord l'Europe, en ignorant totalement l'ensemble des ports français", explique-t-on à Montreuil, au siège de la fédération.
Elle indique avoir envoyé par conséquent une nouvelle fois un courrier au ministre pour lui faire part de leur "insatisfaction tant sur le plan de la politique portuaire que sur celui de la politique d'austérité menée par le gouvernement".
Reste à savoir dans quelle mesure cet appel à un arrêt de travail, qui constitue le premier depuis longtemps, sera suivi et quel en sera l'impact sur l'activité des ports concernés. La FNPD prévient également qu'elle s'associera "à toute initiative prise par la confédération CGT pour s'opposer à une politique prônant le recul social des salariés au profit du patronat".