
© Puerto Buenos Aires
Le port de Buenos Aires était bloqué vendredi 20 avril pour la deuxième journée consécutive par une grève dénonçant la baisse d'activité provoquée par des restrictions aux importations, a-t-on appris de sources officielle et syndicale. Il s'agit d'une manifestation des camionneurs, employés et ouvriers, tous des contractuels, qui travaillent beaucoup moins depuis que les restrictions ont été mises en place par le gouvernement. Ils bloquent les accès au port depuis jeudi. "Nous sommes solidaires avec les travailleurs contractuels qui protestent", a dit Miguel Fernandez, porte-parole du syndicat des travailleurs unis du port (Supa) qui n'est lui-même pas en grève. En revanche, "les ports de Rosario fonctionnent normalement", a expliqué un porte-parole de l'administration Ports de Rosario.
Le port de Buenos Aires représente 70 % du mouvement de conteneurs du pays et occupe la cinquième place en Amérique latine en volume de marchandises, selon la Commission économique pour l'Amérique latine (Cepal). Il y a un peu plus de deux semaines, une quarantaine de pays, dont ceux de l'Union européenne et les État-Unis, avaient exprimé devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "leurs inquiétudes permanentes et croissantes sur la nature des mesures restrictives pour le commerce prises par l'Argentine". L'Argentine fait face à une baisse régulière de son excédent commercial (- 11 % en 2011 à 7,8 milliards d'euros), seule source de financement en l'absence de crédits après le défaut de paiement de 2001.
Le gouvernement de la présidente, Cristina Kirchner, a tenté d'y pallier en mettant en place de nouveaux obstacles aux importations, s'attirant les critiques des pays limitrophes et de nombreux autres membres de l'OMC.
Le port de Buenos Aires représente 70 % du mouvement de conteneurs du pays et occupe la cinquième place en Amérique latine en volume de marchandises, selon la Commission économique pour l'Amérique latine (Cepal). Il y a un peu plus de deux semaines, une quarantaine de pays, dont ceux de l'Union européenne et les État-Unis, avaient exprimé devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "leurs inquiétudes permanentes et croissantes sur la nature des mesures restrictives pour le commerce prises par l'Argentine". L'Argentine fait face à une baisse régulière de son excédent commercial (- 11 % en 2011 à 7,8 milliards d'euros), seule source de financement en l'absence de crédits après le défaut de paiement de 2001.
Le gouvernement de la présidente, Cristina Kirchner, a tenté d'y pallier en mettant en place de nouveaux obstacles aux importations, s'attirant les critiques des pays limitrophes et de nombreux autres membres de l'OMC.