Après une année 2019 difficile et 7.300 postes supprimés, Volvo Group est à nouveau malmené par la crise sanitaire. Il prévoit 4.100 nouvelles suppressions sur ses 99.000 emplois dans le monde.
Le constructeur suédois de poids lourds Volvo Group a annoncé hier son intention de supprimer 4.100 postes de cadres et employés de bureau dans le monde au second semestre 2020. "L'épidémie de coronavirus et les mesures prises à l'échelle mondiale pour le combattre ont entraîné une situation sur le marché qui a eu de graves répercussions sur notre secteur", a expliqué Martin Lundstedt, le PDG du groupe suédois, un des leaders mondiaux du secteur.
Fléchissement dès 2019
Les 4.100 postes supprimés concernent des "cols blancs", dont 15% à des postes de consultants et quelque 1.250 postes en Suède, sans précision quant aux autres pays affectés. Pour tempérer son annonce, le constructeur souligne que "la nécessité de réduire les effectifs aurait été plus importante sans les divers programmes de soutien gouvernementaux permettant le chômage technique et d'autres mesures similaires". Fin mars, le constructeur employait quelque 99.000 personnes (intérimaires et consultants compris).
Déjà confronté à un fléchissement de son activité avant la crise sanitaire, le groupe a réduit le nombre de ses ouvriers de près de 5.000 entre mars 2019 et mars 2020. Celui des employés de bureau et cadres a lui diminué d’environ 2.300 sur la même période.
Bénéfice divisé par deux
La crise sanitaire vient à nouveau ébranler Volvo Group. En mars, il avait d'abord annoncé l'arrêt de la production de sa filiale Renault Trucks en Belgique et en France, puis la suspension de toutes les activités sur la plupart de ses sites répartis dans 18 pays. L'activité a depuis progressivement repris.
Lors de la publication de ses résultats au premier trimestre, le groupe avait revu ses prévisions pour 2020 et annoncé un bénéfice divisé par deux et un chiffre d'affaires en recul de 15%.
Fléchissement dès 2019
Les 4.100 postes supprimés concernent des "cols blancs", dont 15% à des postes de consultants et quelque 1.250 postes en Suède, sans précision quant aux autres pays affectés. Pour tempérer son annonce, le constructeur souligne que "la nécessité de réduire les effectifs aurait été plus importante sans les divers programmes de soutien gouvernementaux permettant le chômage technique et d'autres mesures similaires". Fin mars, le constructeur employait quelque 99.000 personnes (intérimaires et consultants compris).
Déjà confronté à un fléchissement de son activité avant la crise sanitaire, le groupe a réduit le nombre de ses ouvriers de près de 5.000 entre mars 2019 et mars 2020. Celui des employés de bureau et cadres a lui diminué d’environ 2.300 sur la même période.
Bénéfice divisé par deux
La crise sanitaire vient à nouveau ébranler Volvo Group. En mars, il avait d'abord annoncé l'arrêt de la production de sa filiale Renault Trucks en Belgique et en France, puis la suspension de toutes les activités sur la plupart de ses sites répartis dans 18 pays. L'activité a depuis progressivement repris.
Lors de la publication de ses résultats au premier trimestre, le groupe avait revu ses prévisions pour 2020 et annoncé un bénéfice divisé par deux et un chiffre d'affaires en recul de 15%.
