40.000 Nigérians demandent des comptes à Shell

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Emere Godwin Bebe Okpabi brandit une bouteille en plastique remplie d'eau croupie : la preuve, pour ce chef tribal, de la pollution qui ravage le delta du Niger et pour laquelle il est venu chercher justice à Londres. Il s'est déplacé à Londres pour assister à partir de mardi 22 novembre à une audience devant la Haute Cour. Pendant trois jours, les représentants légaux de plus de 40.000 Nigérians vont demander des comptes au géant pétrolier Shell qu'ils tiennent responsable des fuites d'oléoducs ayant détruit leurs terres et pollué leurs étangs. "Les gens de ma communauté sont frappés par des maladies étranges. Certains souffrent de maladies de la peau ou d'infertilité. D'autres meurent subitement", s'émeut le roi Okpabi. "J'ai les moyens d'acheter de l'eau minérale. Mais pas pour tout le monde", ajoute-t-il. Le groupe anglo-néerlandais estime qu'un éventuel procès contre sa filiale nigériane SPDC devrait être organisé au Nigeria où les faits se sont déroulés, et non en Europe. Mais pour le roi Okpabi, la justice britannique représente le dernier espoir de mettre fin à la pollution qui tue son peuple. "Shell, c'est le Nigeria, autant que le Nigeria, c'est Shell. Jamais vous n'allez…
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