
© RFF/Capa/Frédéric Christophorides (Toma)
C'est à l'occasion d'une table ronde qui s'est tenue mercredi 7 mars en présence des représentants des transporteurs routiers, des chargeurs et de la filière poids lourds, que le ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, a «précisé les modalités techniques d’équilibre entre la mise en application de la généralisation de l’autorisation de circuler à 44 tonnes à tous les secteurs et la préservation des infrastructures routières».
Le ministère a annoncé à l'issue de cette réunion qu'un décret contenant les dispositions d’équilibre entre l’entretien du patrimoine routier et l’augmentation de la charge marchande seront intégrées dans un décret qui sera soumis à la Commission consultative d’évaluation des normes (CCEN).
Une «avancée» saluée
TLF se félicite de cette avancée. Aux yeux de la fédération professionnelle, le projet de décret, qui prend en compte les mesures compensatoires à la suppression du sixième essieu pour la circulation des véhicules à 44 tonnes, «retient la généralisation à tous les secteurs de l’autorisation de circuler à 44 tonnes à 5 essieux.
Jusqu’au 1er janvier 2013, les dérogations actuelles pour circuler à 44 tonnes pour le transport combiné, les dessertes portuaires et fluviales, le transport de produits agricoles et agroalimentaires sont conservées.
Le ministère a annoncé à l'issue de cette réunion qu'un décret contenant les dispositions d’équilibre entre l’entretien du patrimoine routier et l’augmentation de la charge marchande seront intégrées dans un décret qui sera soumis à la Commission consultative d’évaluation des normes (CCEN).
Une «avancée» saluée
TLF se félicite de cette avancée. Aux yeux de la fédération professionnelle, le projet de décret, qui prend en compte les mesures compensatoires à la suppression du sixième essieu pour la circulation des véhicules à 44 tonnes, «retient la généralisation à tous les secteurs de l’autorisation de circuler à 44 tonnes à 5 essieux.
Jusqu’au 1er janvier 2013, les dérogations actuelles pour circuler à 44 tonnes pour le transport combiné, les dessertes portuaires et fluviales, le transport de produits agricoles et agroalimentaires sont conservées.
«Des délais de mise en œuvre incompatibles avec la réalité des investissements»
Au-delà, une répartition des charges de 12 tonnes sur l’essieu moteur (au lieu de 13) et 27 tonnes sur les essieux tridem des semi-remorques (au lieu de 31,5) pour tous les véhicules de plus de 40 tonnes entrera en application. À partir du 1er janvier 2014, les véhicules neufs de plus de 40 tonnes devront être équipés de suspensions pneumatiques (ou dotés dispositifs équivalents), explique TLF, ajoutant que la réduction des charges à l’essieu permettra, selon le ministère, de limiter l’impact des véhicules 44 tonnes sur les infrastructures routières.
Davantage de temps
Néanmoins, la fédération professionnelle émet des réserves. Elles juge que le calendrier retenu pour la généralisation du 44 tonnes et pour les nouvelles répartitions des charges, avec un «rétrofit» pour les véhicules anciens de plus de 40 tonnes, «impose des délais de mise en œuvre incompatibles avec la réalité des investissements dans cette période particulièrement difficile mais aussi avec une nécessaire adaptation progressive des effectifs à ces changements».
«L’adaptation de nos entreprises aux règles du marché nécessiterait davantage de temps !», observe Patrick Bouchez, président délégué général de TLF.