
© Setrag
La filiale d'Eramet gérant le Transgabonais investira 45 à 60 millions d'euros par an pour sa rénovation. "L'investissement est de l'ordre de 30 à 40 milliards de FCFA par an pendant trois ans. C'est l'équivalent de notre chiffre d'affaires" de 43 milliards en 2011, a affirmé vendredi 22 juin à Libreville Henri Jobin, le directeur général de Setrag. Il n'a pas dévoilé les modalités de financement de cet investissement.
Acheminement du manganèse
Setrag, filiale à 83,9 % de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), elle-même filiale d'Eramet, a signé en 2005 une convention de trente ans pour l'exploitation du chemin de fer gabonais utilisé en grande partie pour l'acheminement du manganèse extrait par la Comilog à Moanda vers Libreville et son port d'Owendo.
"Ces derniers temps, on a eu beaucoup de déraillements. Nous allons traiter quelques zones instables. On ne va pas refaire les 600 km de lignes mais la refaire complètement sur certaines zones", a affirmé M. Jobin, soulignant que le matériel roulant serait aussi rénové. "Nous disposons d'une fenêtre de trois ans avant que le trafic n'augmente de manière significative d'environ 4 à 5 millions de tonnes par an à 10 millions de tonnes", a-t-il expliqué. L'augmentation proviendra de l'utilisation de la voie notamment par le groupe australien BHP Billiton et des miniers chinois. Le trafic passagers, une obligation de la concession, ne représente que 12 % du chiffre d'affaires et est appelé à baisser.
M. Jobin a en revanche réfuté l'idée, souvent évoquée, de l’utilisation de la voie dans le cadre de l'exploitation éventuelle du gisement de fer de Belinga, un des plus grands inexploités au monde", mais difficilement accessible au nord-est du Gabon. "Notre capacité maximale est de 10 millions de tonnes par an, alors que pour Belinga les projections sont de 100 millions de tonnes par an", a souligné M. Jobin.
Acheminement du manganèse
Setrag, filiale à 83,9 % de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), elle-même filiale d'Eramet, a signé en 2005 une convention de trente ans pour l'exploitation du chemin de fer gabonais utilisé en grande partie pour l'acheminement du manganèse extrait par la Comilog à Moanda vers Libreville et son port d'Owendo.
"Ces derniers temps, on a eu beaucoup de déraillements. Nous allons traiter quelques zones instables. On ne va pas refaire les 600 km de lignes mais la refaire complètement sur certaines zones", a affirmé M. Jobin, soulignant que le matériel roulant serait aussi rénové. "Nous disposons d'une fenêtre de trois ans avant que le trafic n'augmente de manière significative d'environ 4 à 5 millions de tonnes par an à 10 millions de tonnes", a-t-il expliqué. L'augmentation proviendra de l'utilisation de la voie notamment par le groupe australien BHP Billiton et des miniers chinois. Le trafic passagers, une obligation de la concession, ne représente que 12 % du chiffre d'affaires et est appelé à baisser.
M. Jobin a en revanche réfuté l'idée, souvent évoquée, de l’utilisation de la voie dans le cadre de l'exploitation éventuelle du gisement de fer de Belinga, un des plus grands inexploités au monde", mais difficilement accessible au nord-est du Gabon. "Notre capacité maximale est de 10 millions de tonnes par an, alors que pour Belinga les projections sont de 100 millions de tonnes par an", a souligné M. Jobin.