L'Algérie a évité une perte de 8,5 milliards de dollars de revenus en droits de douanes grâce au report, de 2017 à 2020, du démantèlement tarifaire avec l'Union européenne, a annoncé à Alger son ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
Grâce à l'accord avec l'Union européenne sur le démantèlement tarifaire, une perte de 8,5 milliards de dollars a été évitée, selon le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. "L'Algérie a perdu 2,5 milliards de dollars depuis l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'UE en 2005, jusqu'en 2009", a expliqué le ministre. "Une simulation a démontré que l'Algérie perdrait 8,5 milliards de dollars si un accord n'était pas trouvé pour reporter le démantèlement tarifaire avec l'UE et l'instauration de la zone de libre-échange", a-t-il souligné.
Démantèlement tarifaire avec l'UE
Alger avait annoncé le 23 août un accord, qui est entrée en vigueur le 1er septembre, sur une révision du calendrier du démantèlement tarifaire de l'accord d'association avec l'UE sur un report de 2017 à 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés et un réaménagement de certains contingents préférentiels de l'UE pour les produits agricoles.
Les échanges avec l'UE représentent 57 % des échanges de l'Algérie à l'international, selon le ministre algérien, dont le pays importe en moyenne pour 20 milliards de dollars de produits de l'UE. Le directeur de la zone UE au ministère des Affaires étrangères, Ismaïl Alawa, a souligné que la révision de cet accord avait été "motivée par des considérations purement économiques et commerciales. L'Algérie, a-t-il souligné, avait besoin d'un répit pour son économie". À la question de savoir si trois ans allaient suffire pour permettre à l'économie algérienne de se préparer au libre-échange, M. Benbada a répondu : "Cela dépend de nous, de notre volonté et de notre persévérance". L'Algérie avait introduit en 2010, conformément aux dispositions de l'Accord d'association Algérie-UE, cette requête, "la première du genre d'un pays méditerranéen signataire d'un tel accord" auprès de la Commission européenne, selon Alger.
Démantèlement tarifaire avec l'UE
Alger avait annoncé le 23 août un accord, qui est entrée en vigueur le 1er septembre, sur une révision du calendrier du démantèlement tarifaire de l'accord d'association avec l'UE sur un report de 2017 à 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés et un réaménagement de certains contingents préférentiels de l'UE pour les produits agricoles.
Les échanges avec l'UE représentent 57 % des échanges de l'Algérie à l'international, selon le ministre algérien, dont le pays importe en moyenne pour 20 milliards de dollars de produits de l'UE. Le directeur de la zone UE au ministère des Affaires étrangères, Ismaïl Alawa, a souligné que la révision de cet accord avait été "motivée par des considérations purement économiques et commerciales. L'Algérie, a-t-il souligné, avait besoin d'un répit pour son économie". À la question de savoir si trois ans allaient suffire pour permettre à l'économie algérienne de se préparer au libre-échange, M. Benbada a répondu : "Cela dépend de nous, de notre volonté et de notre persévérance". L'Algérie avait introduit en 2010, conformément aux dispositions de l'Accord d'association Algérie-UE, cette requête, "la première du genre d'un pays méditerranéen signataire d'un tel accord" auprès de la Commission européenne, selon Alger.