«Si quelque chose ne va pas, ce sera la faute de l’aéroport alors que de nombreux intervenants gravitent autour du client lors de son voyage», observe Jean-Michel Vernhes, président de l’Union des aéroports français, organisatrice de la rencontre.
Expérimentation dans douze pays
L’hyper connectivité modifie la gestion du passager qui d’un code-barre doit devenir un client plus individualisé, exigeant et qui en veut toujours plus, rapidement et sans stress ! Les aéroports aujourd’hui ont de plus en plus recours au «data» et au digital pour personnaliser leurs relations avec leurs clients à divers niveaux : sécurité, sûreté, gestion des bagages, embarquements, contrôles, parkings, locations de voitures, hôtellerie… Les «smart borders» ou «frontières intelligentes» s’activent autour d’une expérimentation en cours menée dans douze pays et dix-huit sites (Paris-CDG, gare du Nord, Cherbourg en France) pour tester de nouvelles technologies permettant d’assurer une plus grande efficacité lors des franchissement de frontières grâce à la biométrie ou à la reconnaissance faciale qui sera testée prochainement à Lyon et à Roissy et à Saint-Pancras. Le «big data» concourt au décloisonnement des organisations mais encore faut-il que la gestion des innombrables données puisse être faite de façon homogène et cohérente.
Expérimentation dans douze pays
L’hyper connectivité modifie la gestion du passager qui d’un code-barre doit devenir un client plus individualisé, exigeant et qui en veut toujours plus, rapidement et sans stress ! Les aéroports aujourd’hui ont de plus en plus recours au «data» et au digital pour personnaliser leurs relations avec leurs clients à divers niveaux : sécurité, sûreté, gestion des bagages, embarquements, contrôles, parkings, locations de voitures, hôtellerie… Les «smart borders» ou «frontières intelligentes» s’activent autour d’une expérimentation en cours menée dans douze pays et dix-huit sites (Paris-CDG, gare du Nord, Cherbourg en France) pour tester de nouvelles technologies permettant d’assurer une plus grande efficacité lors des franchissement de frontières grâce à la biométrie ou à la reconnaissance faciale qui sera testée prochainement à Lyon et à Roissy et à Saint-Pancras. Le «big data» concourt au décloisonnement des organisations mais encore faut-il que la gestion des innombrables données puisse être faite de façon homogène et cohérente.
"Du passager connecté à l’aéroport «augmenté»"
Pour l’Euro 2016, beaucoup de passagers deviendront des joueurs, des supporters, des spectateurs, des consommateurs. Une partie de ces Assises a été consacrée à cet événement mondial qui se déroulera notamment dans huit aéroports de villes-hôtes. Les «airport helpers» de Lyon, qui ont d’ailleurs fait école dans d’autres aéroports comme Toulouse deviendront des «euro helpers». À Marseille, le cap sera mis sur l’accueil sécurité en tentant de générer le moins de gêne possible. Des groupes de travail sont mis en place dans les aéroports. À Nice, en pleine saison estivale, il faudra peut-être organiser des arrivées et des départs dans d’autres aéroports. À Lille, on se met en condition dans l’éventualité d’un retour au contrôle aux frontières. Bordeaux s’attend à traiter jusqu’à 8.000 passagers qui viendront par charters pour une courte période… Le stade de Lyon comptera 59.186 places. Il est construit à Décines, une ville de 26.000 habitants.
L’Union des aéroports français regroupe 145 membres qui exploitent près de 162 aéroports.