Le "nouveau district de Binhai", ébranlé par de puissantes déflagrations qui ont fait au moins 114 victimes et plus de 700 blessés, est une entité administrative grande comme deux fois Hong Kong. En périphérie de Tianjin, grande métropole de 15 millions d'habitants à 140 km de Pékin, Binhai abrite des myriades d'usines automobiles, de sites de production manufacturière, des raffineries pétrolières et entreprises de technologie de pointe. Mais c'est surtout une plateforme logistique majeure et l'un des plus grands ports de Chine. L'an dernier, le volume de conteneurs y ayant transité a atteint plus de 14 millions d'unités standard.
C'est d'ailleurs dans la zone portuaire elle-même que se sont produites les violentes explosions, parties d'un entrepôt où étaient stockés des produits chimiques. En conséquence, les opérations sur le port "sont pratiquement paralysées", rapportait jeudi 13 août le quotidien financier "Zhengquan Ribao". "L'expédition et les opérations portuaires ont été perturbées et nous travaillons avec nos clients pour réduire l'impact potentiel", a indiqué le géant minier anglo-australien BHP Billiton, tout en assurant que ses équipements de chargement à Tianjin n'étaient pas touchés.
Quelque 10.000 voitures neuves, fraîchement importées et stockées dans la zone portuaire, ont en revanche été détruites par le feu, dont près de 2.750 véhicules du constructeur allemand Volkswagen, selon le quotidien local "Qilu Wanbao". Volkswagen a confirmé que certains de ses stocks avaient été "endommagés" et qu'il évaluait en ce moment l'ampleur des dégâts. Par ailleurs, au moins 1.500 véhicules de Renault ont été détruits, a indiqué une responsable du constructeur français. Une usine détenue par une coentreprise de Toyota dans la zone n'a quant à elle pas été affectée, a déclaré un cadre travaillant sur le site.
De même, l'avionneur européen Airbus opère une ligne d'assemblage de l'A320 à Binhai, mais celle-ci n'a pas été directement touchée. "Le site d'Airbus à Tianjin est situé bien au-delà du lieu des explosions. Il n'y a pas de conséquences ni pour les employés ni pour les installations", a indiqué un porte-parole du groupe. Les opérations sur le site "se poursuivaient normalement" jeudi 13 août, mais "l'impact potentiel sur la logistique par le port de Tianjin est en cours d'évaluation", reconnaissait-il.
C'est également à Binhai qu'est situé le supercalculateur Tianhe-1A, le 24e ordinateur le plus performant du monde selon un classement de référence. Celui-ci est resté indemne et fonctionnait normalement après les explosions, mais a été éteint pour des raisons de sécurité, le bâtiment l'abritant ayant été endommagé, selon l'agence officielle Chine nouvelle.
C'est d'ailleurs dans la zone portuaire elle-même que se sont produites les violentes explosions, parties d'un entrepôt où étaient stockés des produits chimiques. En conséquence, les opérations sur le port "sont pratiquement paralysées", rapportait jeudi 13 août le quotidien financier "Zhengquan Ribao". "L'expédition et les opérations portuaires ont été perturbées et nous travaillons avec nos clients pour réduire l'impact potentiel", a indiqué le géant minier anglo-australien BHP Billiton, tout en assurant que ses équipements de chargement à Tianjin n'étaient pas touchés.
Quelque 10.000 voitures neuves, fraîchement importées et stockées dans la zone portuaire, ont en revanche été détruites par le feu, dont près de 2.750 véhicules du constructeur allemand Volkswagen, selon le quotidien local "Qilu Wanbao". Volkswagen a confirmé que certains de ses stocks avaient été "endommagés" et qu'il évaluait en ce moment l'ampleur des dégâts. Par ailleurs, au moins 1.500 véhicules de Renault ont été détruits, a indiqué une responsable du constructeur français. Une usine détenue par une coentreprise de Toyota dans la zone n'a quant à elle pas été affectée, a déclaré un cadre travaillant sur le site.
De même, l'avionneur européen Airbus opère une ligne d'assemblage de l'A320 à Binhai, mais celle-ci n'a pas été directement touchée. "Le site d'Airbus à Tianjin est situé bien au-delà du lieu des explosions. Il n'y a pas de conséquences ni pour les employés ni pour les installations", a indiqué un porte-parole du groupe. Les opérations sur le site "se poursuivaient normalement" jeudi 13 août, mais "l'impact potentiel sur la logistique par le port de Tianjin est en cours d'évaluation", reconnaissait-il.
C'est également à Binhai qu'est situé le supercalculateur Tianhe-1A, le 24e ordinateur le plus performant du monde selon un classement de référence. Celui-ci est resté indemne et fonctionnait normalement après les explosions, mais a été éteint pour des raisons de sécurité, le bâtiment l'abritant ayant été endommagé, selon l'agence officielle Chine nouvelle.
Toyota contraint d'arrêter la production
Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi 17 août un arrêt de trois jours de la production sur son site de Tianjin, après les explosions meurtrières. Quand ces déflagrations sont survenues mercredi soir, les trois lignes de production du groupe ne fonctionnaient pas pour cause de vacances estivales. Elles devaient reprendre lundi, "mais du fait des recommandations d'évacuation en cours, elles ne seront pas opérationnelles" jusqu'à mercredi inclus, a expliqué Toyota. L'une des trois lignes, pourtant située à environ 70 km du lieu des explosions, reste aussi fermée car "y sont assemblées des pièces en partie produites à Tianjin". Toyota n'était pas en mesure lundi de dire si la production perdue serait rattrapée. "Tout dépendra de l'état des installations" et d'autres paramètres inconnus à ce stade, a précisé un porte-parole. Quelque 440.000 véhicules - des berlines Crown, Reiz, Corolla et Vios - sont fabriqués chaque année sur le site de Tianjin FAW Toyota Motor (TFTM), soit près de la moitié de la production du groupe en Chine.
Toyota, qui compte 12.000 travailleurs sur place, a par ailleurs fait état de 50 blessés parmi les employés qui habitent dans les environs, dont certains dans des logements mis à disposition par la compagnie. "Nous vérifions encore des détails quant au nombre de blessés et à la nature des blessures", a précisé le constructeur qui a également recensé des dégâts dans deux concessions d'automobiles (fenêtres cassées) et sur des véhicules. L'impact sur les importations et exportations au port de Tianjin est "en cours d'évaluation", ajoute Toyota. Son compatriote et rival Mitsubishi Motors a pour sa part indiqué qu'"environ 600 véhicules" étaient entreposés dans la zone au moment des explosions. L'étendue des dégradations n'est pas connue pour l'heure. Dans l'attente d'un retour à la normale, "nous utilisons d'autres ports pour ajuster les livraisons aux concessionnaires des voitures importées et ainsi minimiser l'impact pour les clients", a fait savoir le groupe. Parmi les autres firmes japonaises présentes à Tianjin, le géant de l'électronique Panasonic a rapporté des dommages minimes. Les opérations étaient à l'arrêt lundi pour procéder à des vérifications, selon un porte-parole. Les explosions, parties d'un entrepôt de produits chimiques de Tianjin, ont soulevé des questions sur un éventuel empoisonnement de l'environnement par des composants toxiques comme le cyanure de sodium.
Le constructeur automobile japonais Toyota a annoncé lundi 17 août un arrêt de trois jours de la production sur son site de Tianjin, après les explosions meurtrières. Quand ces déflagrations sont survenues mercredi soir, les trois lignes de production du groupe ne fonctionnaient pas pour cause de vacances estivales. Elles devaient reprendre lundi, "mais du fait des recommandations d'évacuation en cours, elles ne seront pas opérationnelles" jusqu'à mercredi inclus, a expliqué Toyota. L'une des trois lignes, pourtant située à environ 70 km du lieu des explosions, reste aussi fermée car "y sont assemblées des pièces en partie produites à Tianjin". Toyota n'était pas en mesure lundi de dire si la production perdue serait rattrapée. "Tout dépendra de l'état des installations" et d'autres paramètres inconnus à ce stade, a précisé un porte-parole. Quelque 440.000 véhicules - des berlines Crown, Reiz, Corolla et Vios - sont fabriqués chaque année sur le site de Tianjin FAW Toyota Motor (TFTM), soit près de la moitié de la production du groupe en Chine.
Toyota, qui compte 12.000 travailleurs sur place, a par ailleurs fait état de 50 blessés parmi les employés qui habitent dans les environs, dont certains dans des logements mis à disposition par la compagnie. "Nous vérifions encore des détails quant au nombre de blessés et à la nature des blessures", a précisé le constructeur qui a également recensé des dégâts dans deux concessions d'automobiles (fenêtres cassées) et sur des véhicules. L'impact sur les importations et exportations au port de Tianjin est "en cours d'évaluation", ajoute Toyota. Son compatriote et rival Mitsubishi Motors a pour sa part indiqué qu'"environ 600 véhicules" étaient entreposés dans la zone au moment des explosions. L'étendue des dégradations n'est pas connue pour l'heure. Dans l'attente d'un retour à la normale, "nous utilisons d'autres ports pour ajuster les livraisons aux concessionnaires des voitures importées et ainsi minimiser l'impact pour les clients", a fait savoir le groupe. Parmi les autres firmes japonaises présentes à Tianjin, le géant de l'électronique Panasonic a rapporté des dommages minimes. Les opérations étaient à l'arrêt lundi pour procéder à des vérifications, selon un porte-parole. Les explosions, parties d'un entrepôt de produits chimiques de Tianjin, ont soulevé des questions sur un éventuel empoisonnement de l'environnement par des composants toxiques comme le cyanure de sodium.