
François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône
Depuis le 15 mai, la consultation en ligne organisée dans la perspective de la conférence nationale de la logistique est terminée. Seconde base de données après la remise le 18 mars au secrétaire d'État aux transports du rapport réalisé par un Comité scientifique piloté par Michel Savy, cette consultation avait deux objectifs : identifier les marges de progrès pour améliorer la performance logistique et supply chain en France en ressortant, si possible, ses atouts et ses faiblesses, et les leviers d'actions publiques pour aider tous les maillons de la chaîne logistique. Avec les acteurs du territoire, collectivités locales incluses, des débats menés en régions alimentent également les réflexions autour de ces deux objectifs. En parallèle, quatre ateliers ont été créés avec pour chacun une vingtaine de membres. Issus des conclusions du rapport remis le 18 mars, ils sont consacrés à la performance logistique, l'emploi, les compétences et la formation, l'insertion des activités logistiques dans les territoires, et l'innovation. Pour chaque thème, ces ateliers remettront des propositions lors de la conférence nationale dont la date pressentie est le jeudi 9 juillet.
Délégué interministériel à la logistique
Chargé par Alain Vidalies de sa préparation et de son organisation, le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert souligne l'importance de la démarche pour "la compétitivité de la France et de ses territoires. Selon le classement de la Banque mondiale, la France arrive au 13e rang mondial et au 8e européen", rappelle-t-il. Comparée à d'autres États membres, le député constate que peu d'initiatives ciblées sur la logistique ont été conduites en France à ce jour, "la logistique ayant été limitée aux seules activités transports". Citant "la révolution numérique, les exigences sociétales et environnementales ainsi que les nouveaux modèles de consommation, nous sommes à l'aube de mutations profondes. Nous ne devons pas les subir mais les anticiper".
Délégué interministériel à la logistique
Chargé par Alain Vidalies de sa préparation et de son organisation, le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert souligne l'importance de la démarche pour "la compétitivité de la France et de ses territoires. Selon le classement de la Banque mondiale, la France arrive au 13e rang mondial et au 8e européen", rappelle-t-il. Comparée à d'autres États membres, le député constate que peu d'initiatives ciblées sur la logistique ont été conduites en France à ce jour, "la logistique ayant été limitée aux seules activités transports". Citant "la révolution numérique, les exigences sociétales et environnementales ainsi que les nouveaux modèles de consommation, nous sommes à l'aube de mutations profondes. Nous ne devons pas les subir mais les anticiper".
"Une économie de 20 à 60 milliards d'euros pour la France"
Face à ces enjeux, "la logistique doit être au service de la performance économique de la France et des territoires". François-Michel Lambert exprime deux initiatives qui seront sans doute débattues prochainement : la création d'un délégué interministériel à la logistique, et la réorganisation au sein des conseils régionaux de cette fonction actuellement rattachée aux activités transports et mobilité.
Insuffler une dynamique
Selon les travaux de TDIE coprésidée par Louis Nègre et Philippe Duron, l'optimisation logistique dans les services publics et privés serait à l'origine d'une économie pour la France de 20 à 60 milliards d'euros. De l'aveu de François-Michel Lambert, il ne faut toutefois pas s'attendre à l'issue de la conférence nationale "à des changements brutaux mais plutôt à une démarche, à une nouvelle dynamique créatrice de valeurs pour les territoires".
Insuffler une dynamique
Selon les travaux de TDIE coprésidée par Louis Nègre et Philippe Duron, l'optimisation logistique dans les services publics et privés serait à l'origine d'une économie pour la France de 20 à 60 milliards d'euros. De l'aveu de François-Michel Lambert, il ne faut toutefois pas s'attendre à l'issue de la conférence nationale "à des changements brutaux mais plutôt à une démarche, à une nouvelle dynamique créatrice de valeurs pour les territoires".