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Le PDG d'Aéroports de Paris (ADP), Augustin de Romanet, nommé en novembre, a estimé dans "Le Journal du dimanche" que la prise de participation en mai dans le premier opérateur turc d'aéroports Tav était une "bonne acquisition", alors que les syndicats s'inquiètent. "Je reste convaincu que c'est une bonne acquisition", a considéré M. de Romanet, au sujet de cette opération menée par son prédécesseur, Pierre Graff. "Mais j'ai des doutes sur la qualité des informations transmises au conseil d'administration, notamment que l'appel d'offres programmé par les autorités pour le lancement d'un troisième aéroport à Istanbul aurait lieu plus vite que prévu", a souligné M. de Romanet. "Je m'interroge donc sur les responsabilités".
Aéroports de Paris a finalisé mi-mai l'acquisition pour 667 millions d'euros de 38 % de Tav, qui gère notamment le grand aéroport Atatürk d'Istanbul. Tav, né de la privatisation de l'aéroport Atatürk d'Istanbul, gère un total de douze aéroports en Turquie, mais aussi en Géorgie, Tunisie, Macédoine, Lituanie et Arabie saoudite. L'ensemble ADP-Tav comprend trente-sept aéroports gérés directement ou indirectement et environ 180 millions de passagers en transit par an.
Mais le maire d'Istanbul, Kadir Topbas, a annoncé en octobre que le projet de construction d'un troisième aéroport dans la mégalopole turque serait lancé "d'ici un an". Cet aéroport devrait être construit au nord de la ville et avoir "une capacité initiale de 100 millions de passagers par an". Selon "Le JDD", les syndicats d'ADP ont déclenché en octobre une procédure d'alerte contre la stratégie de la société française au sujet du rachat de participation dans Tav. "Mardi 15 janvier, la direction d'ADP réunira le comité d'entreprise pour présenter les résultats de son enquête" sur cette opération, a indiqué le journal. Une source interne à ADP a déclaré au "JDD" : "On a payé une croissance à deux chiffres du trafic passager, qui est au rendez-vous, et l'absence de concurrence sur Istanbul jusqu'en 2021, qui est plus incertaine depuis l'annonce du troisième site".
Aéroports de Paris a finalisé mi-mai l'acquisition pour 667 millions d'euros de 38 % de Tav, qui gère notamment le grand aéroport Atatürk d'Istanbul. Tav, né de la privatisation de l'aéroport Atatürk d'Istanbul, gère un total de douze aéroports en Turquie, mais aussi en Géorgie, Tunisie, Macédoine, Lituanie et Arabie saoudite. L'ensemble ADP-Tav comprend trente-sept aéroports gérés directement ou indirectement et environ 180 millions de passagers en transit par an.
Mais le maire d'Istanbul, Kadir Topbas, a annoncé en octobre que le projet de construction d'un troisième aéroport dans la mégalopole turque serait lancé "d'ici un an". Cet aéroport devrait être construit au nord de la ville et avoir "une capacité initiale de 100 millions de passagers par an". Selon "Le JDD", les syndicats d'ADP ont déclenché en octobre une procédure d'alerte contre la stratégie de la société française au sujet du rachat de participation dans Tav. "Mardi 15 janvier, la direction d'ADP réunira le comité d'entreprise pour présenter les résultats de son enquête" sur cette opération, a indiqué le journal. Une source interne à ADP a déclaré au "JDD" : "On a payé une croissance à deux chiffres du trafic passager, qui est au rendez-vous, et l'absence de concurrence sur Istanbul jusqu'en 2021, qui est plus incertaine depuis l'annonce du troisième site".