Le trafic des aéroports parisiens a de nouveau plongé en février. Leur gestionnaire, ADP, envisage tout de même 2021 sereinement grâce à un programme draconien de réduction des coûts.
Le trafic des aéroports parisiens a encore faibli en février 2021 sous l'effet de la pandémie, avec une chute du nombre de passagers de 82,7 % sur un an, selon le groupe ADP qui gère ces infrastructures. Cette dégringolade marque une nouvelle aggravation de la tendance par rapport à celle de janvier (- 73,5 %) et de toute l'année 2020 (- 69,4 %). Février, le dernier mois complet d'exploitation avant que la fermeture des frontières ne paralyse le transport aérien, même si à l'époque, les voyages vers la Chine avaient déjà été fortement réduits.
Les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle (CDG) et d’Orly ont vu passer moins de 1,3 million de passagers le mois dernier (800.000 pour CDG et 463.000 pour Orly), ce qui représente des chutes respectives de 84,2 % et de 79,3 %, selon ADP. Le trafic vers la France métropolitaine résiste mieux (- 66,4 %), celui vers l'Europe chute de 87,9 %, tandis que le trafic international, incluant les vols vers l'outre-mer, se replie de 83,5 %.
Trésorerie stabilisée
Dans le détail, les liaisons vers l'Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord s'effondrent de près de 92 % et celles vers l'Afrique s'érodent un peu moins, de 77,3 %. ADP, qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde (d'Amman à Santiago du Chili), a vu en février son trafic total baisser de 67,5 %, un léger infléchissement de 0,4 point par rapport à janvier. Le groupe a perdu 1,17 milliard d'euros en 2020 mais annonce une chasse aux coûts tous azimuts qui passe aussi par de drastiques réductions d'effectifs, lui permettant d'envisager 2021 "sereinement" grâce à une trésorerie stabilisée.
La pandémie a fait chuter de 60 % le nombre de passagers des compagnies aériennes dans le monde en 2020 et les perspectives à court terme restent sombres, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Les compagnies et les aéroports misent désormais sur la progression des campagnes de vaccination et la mise en place de certificats sanitaires évitant des quarantaines, pour relancer le secteur. La saison estivale sera cruciale à cet égard.
Les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle (CDG) et d’Orly ont vu passer moins de 1,3 million de passagers le mois dernier (800.000 pour CDG et 463.000 pour Orly), ce qui représente des chutes respectives de 84,2 % et de 79,3 %, selon ADP. Le trafic vers la France métropolitaine résiste mieux (- 66,4 %), celui vers l'Europe chute de 87,9 %, tandis que le trafic international, incluant les vols vers l'outre-mer, se replie de 83,5 %.
Trésorerie stabilisée
Dans le détail, les liaisons vers l'Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord s'effondrent de près de 92 % et celles vers l'Afrique s'érodent un peu moins, de 77,3 %. ADP, qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde (d'Amman à Santiago du Chili), a vu en février son trafic total baisser de 67,5 %, un léger infléchissement de 0,4 point par rapport à janvier. Le groupe a perdu 1,17 milliard d'euros en 2020 mais annonce une chasse aux coûts tous azimuts qui passe aussi par de drastiques réductions d'effectifs, lui permettant d'envisager 2021 "sereinement" grâce à une trésorerie stabilisée.
La pandémie a fait chuter de 60 % le nombre de passagers des compagnies aériennes dans le monde en 2020 et les perspectives à court terme restent sombres, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Les compagnies et les aéroports misent désormais sur la progression des campagnes de vaccination et la mise en place de certificats sanitaires évitant des quarantaines, pour relancer le secteur. La saison estivale sera cruciale à cet égard.
