ADP ne veut pas racheter l'aéroport de Lyon

Aéroports de Paris (ADP) ne sera pas candidat au rachat de la part détenue par l’État dans Aéroports de Lyon, pour préserver la puissance du hub de la capitale, a annoncé le PDG du gestionnaire d'aéroports, Augustin de Romanet.
Pour lui, en revanche, "le cas de Nice est différent". "Il ne présente pas le même problème. Aussi allons-nous regarder l'aéroport de Nice", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien "Les Échos".
Concernant Lyon, "nous ne serons pas candidats au rachat de la part de l’État, le développement de Lyon risquant de concurrencer le hub de Paris et donc Air France", a expliqué Augustin de Romanet. "Le succès du hub de Paris qui offre plus de 20.000 connexions en moins de deux heures chaque semaine est lié à la puissance du réseau long-courrier d'Air France et de l'alliance Skyteam, qui offrent 900 destinations dans 173 pays. Si le centre de décision du hub de Paris quittait Paris, ce ne serait plus un hub aussi puissant", a-t-il ajouté.
Bercy a annoncé aux élus locaux et aux chambres de commerce et d'industrie concernées le lancement à la rentrée des processus de privatisation des aéroports de Nice et de Lyon, afin de vendre les parts de l’État avant la mi-2016. L'appel d'offres pour la privatisation de l'aéroport Saint-Exupéry sera lancé en octobre, au plus tard en novembre, selon plusieurs sources.
L’État possède 60 % du capital du troisième aéroport de France, devant la CCI de Lyon (25 %) et les collectivités locales (15 %). À Nice comme à Lyon, il entend céder la totalité des 60 % qu'il détient dans les sociétés gestionnaires.

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