Des problèmes technico-administratifs survenus entre les deux gestionnaires que sont RFF et son homologue italien retardent le plein emploi de l’AFA puisque la partie italienne ne donne pas son assentiment aux nouvelles conditions d’exploitation et a demandé des travaux supplémentaires. Rappelons aussi qu’un appel d’offres européen a été lancé voici plusieurs mois et que, mi-2012, un nouvel opérateur sera choisi entre la SNCF et Trenitalia, ce qui ajoute des tensions à l’épineux dossier.
Des convois plus longs
«Au lieu de cinq passages espérés après les travaux, l’AFA reste à quatre passages par jour sur la trop petite distance de 175 km qui sépare Aiton d’Orbassano en 2 h 40», observe Michel Chaumatte, directeur général de l’AFA et directeur du terminal d’Aiton. «Quand l’opérateur aura été désigné, il pourra faire avancer le dossier de la plate-forme de Grenay, bien orientée vers l’Italie et plus proche de Lyon, ce qui permettra d’utiliser des convois plus longs, sur une plus longue distance et d’être ainsi plus rentables», poursuit-il. Il sait aussi qu’avec ses équipes, il lui faudra repartir prêcher la bonne parole du transfert modal qui avait séduit nombre de transporteurs. «Nous avions décroché un contrat avec des transporteurs français et italiens qui portait sur 10.000 passages pour 2011», rappelle-t-il avec ressentiment.
Des convois plus longs
«Au lieu de cinq passages espérés après les travaux, l’AFA reste à quatre passages par jour sur la trop petite distance de 175 km qui sépare Aiton d’Orbassano en 2 h 40», observe Michel Chaumatte, directeur général de l’AFA et directeur du terminal d’Aiton. «Quand l’opérateur aura été désigné, il pourra faire avancer le dossier de la plate-forme de Grenay, bien orientée vers l’Italie et plus proche de Lyon, ce qui permettra d’utiliser des convois plus longs, sur une plus longue distance et d’être ainsi plus rentables», poursuit-il. Il sait aussi qu’avec ses équipes, il lui faudra repartir prêcher la bonne parole du transfert modal qui avait séduit nombre de transporteurs. «Nous avions décroché un contrat avec des transporteurs français et italiens qui portait sur 10.000 passages pour 2011», rappelle-t-il avec ressentiment.
"Mi-2012, un nouvel opérateur sera choisi entre la SNCF ou Trenitalia"
Le 22 novembre, une réunion importante a eu lieu entre les directions centrales de RFF et du réseau italien et en présence de représentants des deux ministères des Transports, afin d'ouvrir l’itinéraire au grand gabarit GB1. La double voie remise en service en septembre 2011 a été à nouveau condamnée en novembre pour effectuer ces travaux.
La formule de voyage «en non accompagné» avec le semi-remorque seul sur le wagon Modalhor représente les trois quarts des voyages car elle est la plus économique pour le transporteur qui s’organise pour avoir un parcours terminal des deux côtés de la frontière. Les autres clients voyagent avec tracteur et chauffeur sur la navette. Le coût d’un passage est d’environ 300 euros. L’essentiel du trafic concerne, côté français, la grande région Rhône-Alpes, le sud de la Bourgogne et le nord de Provence-Alpes-Côte d'Azur et, côté italien, le Piémont, la Lombardie et l’ouest de l’Émilie-Romagne.
Des clients comme Vos, Goubet, ND, Marenzana ou Maggi sont satisfaits des services fiables proposés par l’AFA mais d’autres clients sont espérés pour utiliser l’AFA qui «prépare le Lyon-Turin et donne envie» aux opérateurs d’adopter de nouveaux schémas de transport et de logistique. Encore faudrait-il que l’on donne tous les moyens à l’AFA pour qu’elle puisse montrer tous ses atouts.