
La société française AK Marine a été chargée de piloter la relance de la compagnie publique irakienne de transport maritime, avec la mise en construction à terme de onze navires et la création d'un centre de formation, selon l'hebdomadaire «Le Marin». Un accord a été signé jeudi à Bagdad par son dirigeant Christian Garin, également président de la fédération Armateurs des France, et le ministre irakien des Transports, Hadi al-Amiri, pour la mise en construction de trois navires polyvalents de 17.500 tonnes de port en lourd, selon le journal. Deux autres contrats portant sur huit navires supplémentaires et un plan de formation des cadres et des équipages de la société publique Iraq Maritime Transport Company doivent être signés "dans la foulée", précise notre confrère. Les navires seraient construits par le coréen Daewoo Shipbuilding & Engineering à Busan, en Corée du Sud.
Recrutement d'officiers français
AK Marine a notamment été chargé de "définir les besoins" de la société irakienne, de trouver le chantier et de monter les dossiers de commandes des bateaux ainsi que le plan de financement, en coopération avec la banque JP Morgan. La société française assurera également "le suivi de leur construction de A à Z", selon «Le Marin».
L'investissement "repose sur un prêt islamique (donc sans intérêt) et représente au total un engagement de 400 millions de dollars, principalement issus de la Trade Bank of Iraq", précise le journal. Par ailleurs, "trois à cinq officiers français sont en cours de recrutement" par AK Marine pour encadrer sur place la formation des personnels irakiens.
La compagnie publique irakienne, qui emploie 1.300 marins et 200 personnels sédentaires n'a quasiment plus d'activité depuis les années 90 et n'exploite plus qu'un seul navire, en coentreprise avec des Jordaniens, a précisé Christian Garin au journal. "L'objectif est de relancer entièrement la mécanique et de lui permettre de fonctionner de façon autonome", a-t-il résumé.
Recrutement d'officiers français
AK Marine a notamment été chargé de "définir les besoins" de la société irakienne, de trouver le chantier et de monter les dossiers de commandes des bateaux ainsi que le plan de financement, en coopération avec la banque JP Morgan. La société française assurera également "le suivi de leur construction de A à Z", selon «Le Marin».
L'investissement "repose sur un prêt islamique (donc sans intérêt) et représente au total un engagement de 400 millions de dollars, principalement issus de la Trade Bank of Iraq", précise le journal. Par ailleurs, "trois à cinq officiers français sont en cours de recrutement" par AK Marine pour encadrer sur place la formation des personnels irakiens.
La compagnie publique irakienne, qui emploie 1.300 marins et 200 personnels sédentaires n'a quasiment plus d'activité depuis les années 90 et n'exploite plus qu'un seul navire, en coentreprise avec des Jordaniens, a précisé Christian Garin au journal. "L'objectif est de relancer entièrement la mécanique et de lui permettre de fonctionner de façon autonome", a-t-il résumé.