ANA Holdings prévoit une perte nette annuelle de 145 milliards de yens (un milliard d'euros), bien plus lourde que sa prévision précédente à - 100 milliards de yens. La compagnie japonaise s'attend aussi à une perte opérationnelle de 175 milliards de yens, contre une perte de 125 milliards de yens jusqu'ici.
Et elle table dorénavant sur des ventes annuelles réduites à 1.020 milliards de yens (soit environ 7,4 milliards d'euros, contre 1.060 milliards de yens auparavant), ce qui représenterait malgré tout un bond de 40 % sur un an.
La compagnie a souffert sur son quatrième trimestre (janvier-mars 2022) des mesures de restrictions mises en place dans une grande partie du Japon et de la fermeture quasi-totale des frontières aux voyageurs étrangers face à la progression du variant Omicron du coronavirus.
"Bien que l'activité de transport de fret à l'international reste solide", les ventes ont souffert d'un trafic passager "considérablement inférieur à nos prévisions", tant sur les vols intérieurs qu'internationaux, a expliqué ANA.
La compagnie prévient que la hausse des prix du carburant, sur fond d'ascension générale des prix du pétrole aggravée par la guerre en Ukraine, a également pesé sur ses résultats annuels, qu'elle doit publier le 28 avril.
Sa principale concurrente Japan Airlines, également durement touchée par Omicron, a prévu une perte nette annuelle creusée à 177 milliards de yens contre 146 milliards de yens précédemment.
Et elle table dorénavant sur des ventes annuelles réduites à 1.020 milliards de yens (soit environ 7,4 milliards d'euros, contre 1.060 milliards de yens auparavant), ce qui représenterait malgré tout un bond de 40 % sur un an.
La compagnie a souffert sur son quatrième trimestre (janvier-mars 2022) des mesures de restrictions mises en place dans une grande partie du Japon et de la fermeture quasi-totale des frontières aux voyageurs étrangers face à la progression du variant Omicron du coronavirus.
"Bien que l'activité de transport de fret à l'international reste solide", les ventes ont souffert d'un trafic passager "considérablement inférieur à nos prévisions", tant sur les vols intérieurs qu'internationaux, a expliqué ANA.
La compagnie prévient que la hausse des prix du carburant, sur fond d'ascension générale des prix du pétrole aggravée par la guerre en Ukraine, a également pesé sur ses résultats annuels, qu'elle doit publier le 28 avril.
Sa principale concurrente Japan Airlines, également durement touchée par Omicron, a prévu une perte nette annuelle creusée à 177 milliards de yens contre 146 milliards de yens précédemment.