Le groupe AP Møller-Mærsk n'a pas du tout souffert en 2022 du changement de conjoncture intervenu il y a quelques mois dans la ligne régulière. Il a enregistré un bénéfice net de 29,198 milliards de dollars (27,211 md EUR), contre 18,033 md USD en 2021.
Son chiffre d'affaires a, de son côté, gagné 32 %, passant en un an de 61,787 md USD à 81,529 md USD. Quant à l'Ebitda (le résultat brut d'exploitation), il est parvenu à bondir de 53 %, à 36,8 md USD.
Sa filiale Ocean, dont le revenu est passé en un an de 42,374 md EUR à 56,499 md USD, en hausse de 33 %, est restée la branche la plus rentable du groupe. Elle est demeurée tirée vers le haut niveau des taux de fret qui ont encore subsisté sur les marchés mondiaux au cours des six premiers mois de l'année.
Selon la direction du groupe, Maersk Line est parvenue à transporter sur ses porte-conteneurs 11,9 M EVP, contre 13 M EVP en 2021. Un volume nourri notamment par les axes porteurs Asie-Europe et Asie-Amérique du Nord.
Le numéro 2 mondial de la ligne régulière a continué au cours de l'exercice à bénéficier de la bulle financière du shipping mondial pendant plus de dix-huit mois avec la flambée des taux de fret. Ses résultats annuels n'ont pas ressenti l'impact de leur recul ni de la baisse de la demande internationale survenus dès le second semestre.
La branche Logistics and Services a franchi le cap du milliard de dollars
La filiale Logistics and Services a elle aussi assuré une année très rentable au groupe danois. Elle dégagé un chiffre d'affaires de 14,423 md USD, contre 9,830 md USD un an plus tôt. Son Ebitda a franchi le cap du milliard de dollars, passant de 907 M USD en 2021 à 1,387 md USD l'an dernier.
Quant à APMT, la branche du groupe gestionnaire de terminaux, elle a également connu une hausse de son revenu. Ce dernier a atteint 4,371 md USD contre 4,0 md USD en 2021.
Un dernier trimestre dans la tendance de 2023 ?
A.P. Møller-Mærsk ne s'attend pas à connaître en 2023 une année aussi favorable que l'an dernier. Le quatrième trimestre 2022 lui a déjà sans doute déjà donné un avant-goût de ce que pourrait être l'exercice qui vient de démarrer.
Bien que demeurant profitables, à 6,1 md USD, les résultats des trois derniers mois de l'année écoulée se sont montrés moins élevés que ceux du dernier trimestre 2021.
Un recul qui a traduit clairement pour le groupe la baisse des volumes transportés illustrant la diminution de la demande globale et l'amélioration de la congestion portuaire mondiale. Une tendance qui a illustré également la forte érosion des taux de fret depuis le milieu de l'année 2022.
Le groupe scandinave a vu son chiffre d'affaires baisser de 686 millions M USD pour s'établir à 18,5 md USD. Une diminution due notamment à la chute du revenu de 1,3 md de la filiale Ocean pendant que la branche Logistics & Services a vu son chiffre d'affaires progresser de 844 M USD.
En revanche, la filiale APMT, elle, a vu son chiffre d'affaires reculer au cours du quatrième trimestre de 90 M USD. Pour 2023, toutes activités confondues, le groupe mise en effet sur un Ebitda plus modeste qu'en 2022. Il devrait être situé entre 8 et 11,0 md USD.
Son chiffre d'affaires a, de son côté, gagné 32 %, passant en un an de 61,787 md USD à 81,529 md USD. Quant à l'Ebitda (le résultat brut d'exploitation), il est parvenu à bondir de 53 %, à 36,8 md USD.
Sa filiale Ocean, dont le revenu est passé en un an de 42,374 md EUR à 56,499 md USD, en hausse de 33 %, est restée la branche la plus rentable du groupe. Elle est demeurée tirée vers le haut niveau des taux de fret qui ont encore subsisté sur les marchés mondiaux au cours des six premiers mois de l'année.
Selon la direction du groupe, Maersk Line est parvenue à transporter sur ses porte-conteneurs 11,9 M EVP, contre 13 M EVP en 2021. Un volume nourri notamment par les axes porteurs Asie-Europe et Asie-Amérique du Nord.
Le numéro 2 mondial de la ligne régulière a continué au cours de l'exercice à bénéficier de la bulle financière du shipping mondial pendant plus de dix-huit mois avec la flambée des taux de fret. Ses résultats annuels n'ont pas ressenti l'impact de leur recul ni de la baisse de la demande internationale survenus dès le second semestre.
La branche Logistics and Services a franchi le cap du milliard de dollars
La filiale Logistics and Services a elle aussi assuré une année très rentable au groupe danois. Elle dégagé un chiffre d'affaires de 14,423 md USD, contre 9,830 md USD un an plus tôt. Son Ebitda a franchi le cap du milliard de dollars, passant de 907 M USD en 2021 à 1,387 md USD l'an dernier.
Quant à APMT, la branche du groupe gestionnaire de terminaux, elle a également connu une hausse de son revenu. Ce dernier a atteint 4,371 md USD contre 4,0 md USD en 2021.
Un dernier trimestre dans la tendance de 2023 ?
A.P. Møller-Mærsk ne s'attend pas à connaître en 2023 une année aussi favorable que l'an dernier. Le quatrième trimestre 2022 lui a déjà sans doute déjà donné un avant-goût de ce que pourrait être l'exercice qui vient de démarrer.
Bien que demeurant profitables, à 6,1 md USD, les résultats des trois derniers mois de l'année écoulée se sont montrés moins élevés que ceux du dernier trimestre 2021.
Un recul qui a traduit clairement pour le groupe la baisse des volumes transportés illustrant la diminution de la demande globale et l'amélioration de la congestion portuaire mondiale. Une tendance qui a illustré également la forte érosion des taux de fret depuis le milieu de l'année 2022.
Le groupe scandinave a vu son chiffre d'affaires baisser de 686 millions M USD pour s'établir à 18,5 md USD. Une diminution due notamment à la chute du revenu de 1,3 md de la filiale Ocean pendant que la branche Logistics & Services a vu son chiffre d'affaires progresser de 844 M USD.
En revanche, la filiale APMT, elle, a vu son chiffre d'affaires reculer au cours du quatrième trimestre de 90 M USD. Pour 2023, toutes activités confondues, le groupe mise en effet sur un Ebitda plus modeste qu'en 2022. Il devrait être situé entre 8 et 11,0 md USD.
Les acquisitions, un outil de consolidation de la trésorerie
Le seul atout pour le groupe est sans doute la série d'acquisitions réalisées ces derniers mois. Pour rappel, pendant la période où la conjoncture très favorable du shipping mondial lui a permis d'engranger un véritable trésor de guerre, le groupe danois s'est offert quelques entreprises dans le secteur de la logistique.
Il avait déjà fait l'acquisition en novembre 2021 des commissionnaires de transport allemand Senator International et hongkongais LF Logistics Holdings Ltd en décembre de la même année.
En 2022, à l'instar de quelques-uns de ses confrères du monde conteneurisé, il poursuivi sa stratégie de conquêtes en s'offrant en février le logisticien américain Pilot Freight Services puis, en août, du transitaire danois Martin Bencher.
Autant d'absorptions qui sont venues consolider le chiffre d'affaires du groupe scandinave en 2022. Ces opérations vont-elles lui garantir une meilleure résistance à l'épreuve de la forte chute des taux de fret ? La question reste posée...