Le 30 décembre dernier, à Alger, la Société nationale de transport routier (SNTR) a signé un pacte d’actionnaires avec APRC pour définir, accompagner et créer une logistique d’avenir en Algérie pour un montant de plusieurs centaines de millions d’euros sur les prochaines années.
Une logistique presque inexistante
APRC est présent en Algérie depuis sa création, en 2006, par le biais de Cevital. "En Algérie, la logistique est presque inexistante, les réseaux sont compliqués. Au Maroc, par exemple, 32 millions d’habitants, on recense 20 millions de m2 de plateformes logistiques. En Tunisie, 10,7 millions d’habitants, 7 millions de m2. Et en Algérie, ce vaste pays de 38,7 millions d’habitants, on n’a pas grand-chose. C’est pourtant une porte d’entrée pour le Maghreb et le grand Maghreb", remarque Jorge Hernandez, directeur général d’APRC, bon connaisseur de la logistique, secteur pour lequel il a travaillé une trentaine d’années. En Algérie, APRC va œuvrer sur trois sites pilote, en collaboration avec des groupes européens d’agroalimentaire, d’automobile, d’électroménager qui veulent augmenter leurs parts à l’international et trouver un interlocuteur fiable. Une joint-venture devrait être lancée avec 51 % pour SNTR et 49 % pour APRC. SNTR est le principal transporteur de l’Armée et des hydrocarbures. APRC apportera à ce groupe de transport son savoir-faire en matière de logistique. Pour Jorge Hernandez, le futur de la logistique passe par la notion de «campus logistique». Cet ensemble complet de prestations et de services évoluerait autour de l’entreposage, de la maintenance, de la distribution, de l’hôtellerie-restauration, de toute une vie humaine et économique s’articulant autour de cette activité. "L’Algérie a de l’argent et n’a pas exploité toutes ses énergies. Nous avons décidé de miser sur ce pays où le prix de l’énergie, de la main-d’œuvre est compétitif. Il est proche de la France et francophone. Et y évolue une population jeune dont 37 % a moins de 30 ans".
"Aujourd’hui, dans les pays où la logistique est développée, le coût logistique d’un produit varie entre 5 et 10 %. En Algérie, ce serait plutôt 35 % voire beaucoup plus ! Tout est à faire".
Une logistique presque inexistante
APRC est présent en Algérie depuis sa création, en 2006, par le biais de Cevital. "En Algérie, la logistique est presque inexistante, les réseaux sont compliqués. Au Maroc, par exemple, 32 millions d’habitants, on recense 20 millions de m2 de plateformes logistiques. En Tunisie, 10,7 millions d’habitants, 7 millions de m2. Et en Algérie, ce vaste pays de 38,7 millions d’habitants, on n’a pas grand-chose. C’est pourtant une porte d’entrée pour le Maghreb et le grand Maghreb", remarque Jorge Hernandez, directeur général d’APRC, bon connaisseur de la logistique, secteur pour lequel il a travaillé une trentaine d’années. En Algérie, APRC va œuvrer sur trois sites pilote, en collaboration avec des groupes européens d’agroalimentaire, d’automobile, d’électroménager qui veulent augmenter leurs parts à l’international et trouver un interlocuteur fiable. Une joint-venture devrait être lancée avec 51 % pour SNTR et 49 % pour APRC. SNTR est le principal transporteur de l’Armée et des hydrocarbures. APRC apportera à ce groupe de transport son savoir-faire en matière de logistique. Pour Jorge Hernandez, le futur de la logistique passe par la notion de «campus logistique». Cet ensemble complet de prestations et de services évoluerait autour de l’entreposage, de la maintenance, de la distribution, de l’hôtellerie-restauration, de toute une vie humaine et économique s’articulant autour de cette activité. "L’Algérie a de l’argent et n’a pas exploité toutes ses énergies. Nous avons décidé de miser sur ce pays où le prix de l’énergie, de la main-d’œuvre est compétitif. Il est proche de la France et francophone. Et y évolue une population jeune dont 37 % a moins de 30 ans".
"Aujourd’hui, dans les pays où la logistique est développée, le coût logistique d’un produit varie entre 5 et 10 %. En Algérie, ce serait plutôt 35 % voire beaucoup plus ! Tout est à faire".
"Le futur de la logistique passe par la notion de «campus logistique»"
Pour réaliser ses nombreux projets, APRC aura besoin de fonds nouveaux cette année. Créée en 2006, APRC a réalisé cette année-là 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, puis 35 millions en 2011 et la société file vers les 70 millions. Des signatures de contrats enregistrées en 2013 se concrétiseront cette année comme à Saint-Martin-de-Crau, par exemple. L’entreprise, structurée par "homme-métier", est non seulement un contractant général qui répond à des appels d’offres mais elle va au-delà. Elle monte des opérations complètes qui vont de la recherche et de l’achat du foncier, à la construction et à l’équipement des sites et même à la recherche de personnel, en collaboration avec des investisseurs, des institutionnels, des utilisateurs. "On anticipe la demande", résume Jorge Hernandez…