
© Lohr/Enrico Bossan
Le groupe Lohr confirme avoir signé l'accord définitif de cession de l'activité Translohr au profit d'Alstom et du FSI. D'après les modalités de l'accord dévoilé le 11 juin, Translohr est cédé pour 35 millions d'euros, et sera détenu à 51 % par Alstom et 49 % par le FSI. Le produit de cette cession doit permettre à Lohr de faire face à une partie de ses difficultés financières. Début juin, alors que les tractations autour de Translohr étaient au point mort, le groupe avait déclaré sa principale entité, Lohr Industrie, en cessation de paiement en vue d'un redressement judiciaire.
200 nouvelles suppressions d'emplois
Translohr devrait désormais "bénéficier de l'organisation et du réseau commercial d'Alstom", ce qui lui permettra de se développer en France et à l'étranger, affirme la direction du groupe alsacien. Il pourra ainsi "enrichir la liste de ses références déjà existantes : Clermont-Ferrand, Padoue, Venise-Mestre, Tianjin, Shanghai, Paris Nord et Sud-Ouest (lignes T5 et T6 avec la RATP en cours de construction) et plus récemment Medellin".
Le groupe Lohr emploie actuellement quelque 940 salariés près de Strasbourg, dont plus de 700 au sein de Lohr Industrie (200 collaborateurs seront repris par Alstom dans le cadre du rachat de Translohr). Selon les syndicats, l'endettement du groupe atteint 94 millions d'euros. Pour les quelque 740 salariés qui resteront chez Lohr dans un premier temps, l'enjeu sera de "pérenniser" les autres activités du groupe, notamment les remorques de transports de voitures par camions, un marché qui a chuté de 90 % avec la crise, selon la direction, mais "qui arrive progressivement dans une période de renouvellement obligatoire". "Lohr Industrie devra se restructurer et s'adapter au marché existant en Europe", a-t-elle conclu. Les syndicats craignent des coupes dans les effectifs : la direction aurait évoqué en interne 200 nouvelles suppressions d'emplois, après les 250 qui ont disparu en 2009 et 2010.
200 nouvelles suppressions d'emplois
Translohr devrait désormais "bénéficier de l'organisation et du réseau commercial d'Alstom", ce qui lui permettra de se développer en France et à l'étranger, affirme la direction du groupe alsacien. Il pourra ainsi "enrichir la liste de ses références déjà existantes : Clermont-Ferrand, Padoue, Venise-Mestre, Tianjin, Shanghai, Paris Nord et Sud-Ouest (lignes T5 et T6 avec la RATP en cours de construction) et plus récemment Medellin".
Le groupe Lohr emploie actuellement quelque 940 salariés près de Strasbourg, dont plus de 700 au sein de Lohr Industrie (200 collaborateurs seront repris par Alstom dans le cadre du rachat de Translohr). Selon les syndicats, l'endettement du groupe atteint 94 millions d'euros. Pour les quelque 740 salariés qui resteront chez Lohr dans un premier temps, l'enjeu sera de "pérenniser" les autres activités du groupe, notamment les remorques de transports de voitures par camions, un marché qui a chuté de 90 % avec la crise, selon la direction, mais "qui arrive progressivement dans une période de renouvellement obligatoire". "Lohr Industrie devra se restructurer et s'adapter au marché existant en Europe", a-t-elle conclu. Les syndicats craignent des coupes dans les effectifs : la direction aurait évoqué en interne 200 nouvelles suppressions d'emplois, après les 250 qui ont disparu en 2009 et 2010.