Accord franco-italien pour la navigation dans le canal de Corse

La ministre de l'Écologie s'est réjouie de la signature d'un accord réglementant la navigation dans le canal de Corse entre l'île et l'Italie, réclamé par les nationalistes après le naufrage du "Costa Concordia" sur la côte toscane en 2012.
"Conformément à mes engagements, les négociations menées avec le gouvernement italien viennent d'aboutir avec l'adoption d'un schéma de réglementation du trafic maritime international dans le canal de Corse", a déclaré Ségolène Royal vendredi 6 novembre. Cet accord prévoit "l'éloignement du trafic des navires à passagers desservant Bastia à 3,5 milles nautiques (6,5 km) de la côte du cap Corse et des autres navires de commerce à 5 milles nautiques (9,3 km) de la côte". Un rail de 8 milles nautiques (14,8 km) de long, avec séparation des flux de navires de commerce montants et descendants, et deux zones de prudence au nord et au sud du dispositif, seront en outre mis en œuvre.

Renforcer la sécurité du transport maritime

Cette proposition franco-italienne sera transmise à l'Organisation maritime internationale après information de la Commission européenne et des États membres, a ajouté Ségolène Royal. Parallèlement, a-t-elle ajouté, "les travaux de création du parc naturel marin du cap Corse s'accélèrent pour une création du parc d'ici l'été 2016". L'accord signé par Ségolène Royal avec son homologue italien, Graziano Delrio, "concrétise l'engagement du sommet franco-italien du 24 février 2015 et les conclusions de la rencontre entre les ministres le 22 juin dernier, visant à renforcer rapidement la sécurité du transport maritime dans le canal de Corse".
Le paquebot de croisière géant "Costa Concordia", qui naviguait trop près de l'île italienne de Giglio, en Toscane, avait heurté, après de fausses manoeuvres, un récif dans la nuit du 14 janvier 2012 provoquant la mort de trente-deux passagers. Son épave en partie immergée avait ensuite été renflouée et remorquée en juillet 2014 - notamment près des côtes corses, ce qui avait provoqué la protestation des nationalistes insulaires, en raison des graves risques de pollution - jusqu'au port de Gênes pour y être démantelée. Le commandant de ce fleuron de la compagnie Costa a été condamné à seize ans de prison en février 2015, mais laissé en liberté.

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