
Le port de Nantes-Saint-Nazaire a enregistré un trafic de 30,7 millions de tonnes l'an dernier © Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire
Le port de Nantes-Saint-Nazaire a connu une année 2019 en stabilité par rapport 2018. À l'exception des céréales et des flux énergétiques, deux secteurs ayant connu des évolutions contrastées, la direction du port ligérien n'a pas observé de fortes évolutions dans les autres filières.
Rebond du GNL
Après avoir mentionné l'impact des grèves nationales de fin d'année liées à la réforme des retraites sur le trafic global, la direction de l'établissement pointe le niveau record (8,6 Mt) pour la seconde année consécutive du GNL, avec une hausse de 41 % des importations par rapport à 2018.
"Porte d'entrée européenne du marché du gaz", le complexe industriel Elengy de Montoir-de-Bretagne, défini comme "un hub majeur grâce à la diversification de ses activités", a vu transiter des grands volumes en provenance notamment du Nigeria, de Norvège ou des États-Unis. Le port nantais attribue la progression constante aux opérations de transbordement de gaz russe qui se sont poursuivies en provenance de Yamal, en Sibérie.
En matière d'hydrocarbures, les importations de pétrole brut ont en revanche baissé de 11 % pour s'établir à 7,8 Mt. L'arrêt technique de la raffinerie de Donges en est tenu pour responsable. Mais les bons niveaux à l'import de produits raffinés (+ 28 %, soit 1,3 Mt) semblent avoir compensé cette diminution.
Rebond du GNL
Après avoir mentionné l'impact des grèves nationales de fin d'année liées à la réforme des retraites sur le trafic global, la direction de l'établissement pointe le niveau record (8,6 Mt) pour la seconde année consécutive du GNL, avec une hausse de 41 % des importations par rapport à 2018.
"Porte d'entrée européenne du marché du gaz", le complexe industriel Elengy de Montoir-de-Bretagne, défini comme "un hub majeur grâce à la diversification de ses activités", a vu transiter des grands volumes en provenance notamment du Nigeria, de Norvège ou des États-Unis. Le port nantais attribue la progression constante aux opérations de transbordement de gaz russe qui se sont poursuivies en provenance de Yamal, en Sibérie.
En matière d'hydrocarbures, les importations de pétrole brut ont en revanche baissé de 11 % pour s'établir à 7,8 Mt. L'arrêt technique de la raffinerie de Donges en est tenu pour responsable. Mais les bons niveaux à l'import de produits raffinés (+ 28 %, soit 1,3 Mt) semblent avoir compensé cette diminution.
"Évolutions contrastées pour les vracs agroalimentaires"
Comme dans de nombreux autres ports européens, le charbon a affiché dans le port ligérien un niveau très bas (0,3 Mt). Selon la direction du port, "la centrale EDF de Cordemais, disposant encore de stocks importants, a été peu sollicitée".
Quant aux vracs agroalimentaires, ils ont fait l'objet d'évolutions contrastées, selon l'établissement nantais. Les céréales, à 0,7 Mt, ont ainsi plongé de 28 %. "La concurrence accrue des pays bordant la mer Noire sur les marchés historiques, notamment le Maghreb, a accentué la tension sur les débouchés des silos de l'estuaire", explique la direction de l'établissement.
En revanche, les importations de vracs solides destinés à l'alimentation animale ont poursuivi leur progression au rythme de 5 %, pour se rapprocher de la barre des 2 Mt. Le trafic de soja a affiché une bonne tenue.
Pour sa part, le terminal roulier, avec 0,6 Mt, a connu une activité sensiblement comparable à celle de 2018. Dans le détail, le Grand Port maritime explique que 107.000 véhicules ont été importés dont les premiers modèles produits dans la nouvelle usine PSA de Kenitra, au Maroc. "Le trafic roulier bénéficie de la montée en puissance de la ligne Atlantic Milk Run, mise en place pour la logistique d'Airbus en mai 2018 entre les sites de Montoir-de-Bretagne et de Mobile (Alabama), aux États-Unis", ajoute-t-il.
Autre caractéristique de 2019 pour le port ligérien, le développement du conventionnel. Un secteur porté notamment par l'export de passerelles aéroportuaires, de mobil-homes, de wagons porte-voitures et par des tourets de câble en provenance d'Allemagne et destinés aux États-Unis. Le trafic du terminal à conteneurs de Montoir-de-Bretagne a affiché un repli sur un an. Son activité s'est élevée à 1,8 Mt, soit 180.000 EVP. Les importations ont progressé de 2 % tandis que les exportations sont en recul de 10 %. Selon le Grand Port maritime, le service maritime régulier vers le Sud de l'Europe a été réorganisé. "Les débouchés agroalimentaires vers l'Asie ont été absorbés par les ports nord-européens, notamment du Havre, qui bénéficient d'une offre logistique plus étendue en termes de solutions d'entreposage", expliquent les dirigeants portuaires nantais.
En matière de vracs secs, les volumes destinés à la construction et au BTP n'ont pas connu de variations, estime la direction de l'établissement. Le sable de mer (1,2 Mt) et le clinker (0,3 Mt) ainsi que les exportations de ferraille de recyclage ont affiché des niveaux sensiblement identiques à ceux de 2018.
Plus globalement, commentant les mouvements sociaux de décembre 2019, le port ligérien a indiqué avoir perdu plus de 20 escales parmi lesquelles de nombreux porte-conteneurs, rouliers et méthaniers.
Par ailleurs, Nantes-Saint-Nazaire indique vouloir "favoriser la recherche de solutions et de dispositifs innovants pour maîtriser les impacts des activités portuaires sur l'environnement".
Le port ligérien souligne "son soutien au développement de solutions alternatives aux énergies fossiles".