En 2015, l’Agence de développement économique de la région lyonnaise a contribué fortement à l’implantation de 92 entreprises qui devraient générer 1.839 emplois à trois ans. La concurrence est rude entre les régions, entre les agences pour attirer les cerveaux et les capitaux mais la région lyonnaise, souvent bien classée côté «business friendly», tire honorablement son épingle du jeu.
En 2014, l’Aderly avait finalisé 80 projets d’implantation et elle file à court terme vers la centaine de sociétés accueillies dans la métropole lyonnaise. Depuis dix ans, l’évolution est positive mais la bataille fait rage entre territoires, entre agences économiques et, «fait nouveau, aussi entre entreprises d’un même groupe», observe Jean-Charles Foddis, directeur de l’Aderly et successeur depuis six mois de Jacques de Chilly, aujourd’hui directeur général adjoint à la métropole de Lyon, en charge de l’économie et de l’international.
Sur 92 entreprises, 47 % sont d’origines étrangères. Neuf sociétés sont américaines, cinq sont britanniques, quatre sont allemandes, quatre sont irlandaises, deux sont chinoises, deux sont japonaises… Sur 92 entreprises, on compte 72 créations, 11 transferts et 9 extensions. Les cibles de prospection concernent la Russie, l’Algérie, la Chine et le Japon mais les champs d’actions et d’attractions sont vastes… Les secteurs concernent les sciences de la vie, les cleantechs, l’industrie, le tertiaire et le numérique représentés par des entreprises comme Ubisoft, Xilam, Xotelia, Shanghai GrandTop Lighting Technology Co Ltd. L’Aderly a accompagné l’investissement d’Hexcel (200 millions d’euros) sur la plateforme chimique de Roussillon. «En 2015, l’Aderly a permis l’implantation de trois projets Transport et logistique en région lyonnaise représentant la création de 120 nouveaux emplois. On peut notamment citer l’important centre logistique de l’américain UPS à Jonage. Même si ces dernières années, le nombre de projets logistiques est assez restreint, l’Aderly continue de travailler ce domaine et a plusieurs études en cours. La richesse du territoire élargi de l’Aderly, qui comprend maintenant Saint-Étienne Métropole, permet à la région lyonnaise de rester attractive dans ce secteur important, notamment dans le cadre de son évolution vers la logistique à valeur ajoutée», nous a précisé Jean-Charles Foddis.
Pas d’implantations ni d’échanges européens et internationaux sans voies de communications nombreuses et fluides. L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (et son précieux foncier disponible) souffre d’un décalage entre son déficit de lignes et l’essor et les besoins des gens d’affaires de la région lyonnaise. Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon métropole Saint-Étienne-Roanne, l’un des financeurs de l’Aderly avec la métropole de Lyon, veut contribuer à «remettre l’aéroport à la hauteur de sa région». Le top départ de la privatisation de cette plateforme multimodale est donné. Afin de recueillir leur avis avant de lancer la procédure d’ouverture du capital des Aéroports de Lyon, Emmanuel Macron a transmis le 1er février au président de la métropole de Lyon ainsi qu’à l’ensemble des collectivités locales actionnaires un projet de cahier des charges pour la cession des 60 % du capital de la société Aéroports de Lyon. À suivre…
Sur 92 entreprises, 47 % sont d’origines étrangères. Neuf sociétés sont américaines, cinq sont britanniques, quatre sont allemandes, quatre sont irlandaises, deux sont chinoises, deux sont japonaises… Sur 92 entreprises, on compte 72 créations, 11 transferts et 9 extensions. Les cibles de prospection concernent la Russie, l’Algérie, la Chine et le Japon mais les champs d’actions et d’attractions sont vastes… Les secteurs concernent les sciences de la vie, les cleantechs, l’industrie, le tertiaire et le numérique représentés par des entreprises comme Ubisoft, Xilam, Xotelia, Shanghai GrandTop Lighting Technology Co Ltd. L’Aderly a accompagné l’investissement d’Hexcel (200 millions d’euros) sur la plateforme chimique de Roussillon. «En 2015, l’Aderly a permis l’implantation de trois projets Transport et logistique en région lyonnaise représentant la création de 120 nouveaux emplois. On peut notamment citer l’important centre logistique de l’américain UPS à Jonage. Même si ces dernières années, le nombre de projets logistiques est assez restreint, l’Aderly continue de travailler ce domaine et a plusieurs études en cours. La richesse du territoire élargi de l’Aderly, qui comprend maintenant Saint-Étienne Métropole, permet à la région lyonnaise de rester attractive dans ce secteur important, notamment dans le cadre de son évolution vers la logistique à valeur ajoutée», nous a précisé Jean-Charles Foddis.
Pas d’implantations ni d’échanges européens et internationaux sans voies de communications nombreuses et fluides. L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (et son précieux foncier disponible) souffre d’un décalage entre son déficit de lignes et l’essor et les besoins des gens d’affaires de la région lyonnaise. Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon métropole Saint-Étienne-Roanne, l’un des financeurs de l’Aderly avec la métropole de Lyon, veut contribuer à «remettre l’aéroport à la hauteur de sa région». Le top départ de la privatisation de cette plateforme multimodale est donné. Afin de recueillir leur avis avant de lancer la procédure d’ouverture du capital des Aéroports de Lyon, Emmanuel Macron a transmis le 1er février au président de la métropole de Lyon ainsi qu’à l’ensemble des collectivités locales actionnaires un projet de cahier des charges pour la cession des 60 % du capital de la société Aéroports de Lyon. À suivre…
