Le groupe espagnol Aena, premier gestionnaire d'aéroports au monde, a enregistré un bénéfice net en hausse de 37,4 % au premier trimestre, à 111 millions d'euros, profitant de la hausse du nombre de passagers en Espagne.
Aena a publié mercredi 25 avril un bénéfice net qui grimpe au premier trimestre, nourri par la hausse du trafic en Espagne. Ce résultat correspond aux attentes des analystes recensées par le fournisseur d'informations financières Factset. Le chiffre d'affaires grimpe de 6 % à près de 842 millions d'euros, soit un peu en deçà des attentes qui s'établissaient en moyenne à 846 millions.
Le groupe semi-public, qui se présente comme le numéro un mondial en nombre de passagers passés par ses terminaux, a vu le trafic de passagers augmenter de 9,2 % au premier trimestre sur un an dans son réseau d'aéroports, à 53,2 millions de personnes. La hausse provient surtout des aéroports espagnols, qui ont profité "de la croissance de l'activité économique en Espagne", l'une des plus dynamiques de la zone euro (+ 3,1 % en 2017), explique Aena. Le calendrier s'est aussi montré favorable, puisque la semaine de Pâques - pic traditionnel de fréquentation en Espagne - tombait cette année fin mars, soit pendant la période couverte par les comptes du premier trimestre. En 2017, elle avait eu lieu en avril.
À l'aéroport britannique de Luton, près de Londres, acquis en 2014, le trafic a en revanche stagné (+ 0,9 %) à 3,3 millions de passagers. "En raison du Brexit, la tendance de légère baisse des passagers ayant comme origine/destination le Royaume-Uni (- 1,3 %) s'est poursuivie", explique Aena, qui pointe aussi "le redressement progressif des destinations alternatives" à l'Espagne. La Turquie et l'Égypte, désertés par les touristes au profit de l'Espagne après des attentats ces dernières années, commencent à récupérer une partie de leurs visiteurs.
Une quinzaine d'aéroports en Amérique latine
Aena explique aussi avoir bénéficié sur le trimestre "d'une diminution des coûts financiers", tout en pâtissant "d'une dépense plus importante pour l'impôt sur les sociétés". L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) progresse de 13,8 % à 364,2 millions d'euros. Aena a réduit sa lourde dette financière nette au cours du trimestre, à 6,87 milliards d'euros contre 7,15 milliards fin 2017. Aena gère 46 aéroports et 2 héliports en Espagne, où le groupe, détenu à 51 % par l'État, est en situation de quasi-monopole. Outre l'aéroport britannique de Luton, la société participe aussi à la gestion d'une quinzaine d'aéroports en Amérique latine.
Le groupe semi-public, qui se présente comme le numéro un mondial en nombre de passagers passés par ses terminaux, a vu le trafic de passagers augmenter de 9,2 % au premier trimestre sur un an dans son réseau d'aéroports, à 53,2 millions de personnes. La hausse provient surtout des aéroports espagnols, qui ont profité "de la croissance de l'activité économique en Espagne", l'une des plus dynamiques de la zone euro (+ 3,1 % en 2017), explique Aena. Le calendrier s'est aussi montré favorable, puisque la semaine de Pâques - pic traditionnel de fréquentation en Espagne - tombait cette année fin mars, soit pendant la période couverte par les comptes du premier trimestre. En 2017, elle avait eu lieu en avril.
À l'aéroport britannique de Luton, près de Londres, acquis en 2014, le trafic a en revanche stagné (+ 0,9 %) à 3,3 millions de passagers. "En raison du Brexit, la tendance de légère baisse des passagers ayant comme origine/destination le Royaume-Uni (- 1,3 %) s'est poursuivie", explique Aena, qui pointe aussi "le redressement progressif des destinations alternatives" à l'Espagne. La Turquie et l'Égypte, désertés par les touristes au profit de l'Espagne après des attentats ces dernières années, commencent à récupérer une partie de leurs visiteurs.
Une quinzaine d'aéroports en Amérique latine
Aena explique aussi avoir bénéficié sur le trimestre "d'une diminution des coûts financiers", tout en pâtissant "d'une dépense plus importante pour l'impôt sur les sociétés". L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) progresse de 13,8 % à 364,2 millions d'euros. Aena a réduit sa lourde dette financière nette au cours du trimestre, à 6,87 milliards d'euros contre 7,15 milliards fin 2017. Aena gère 46 aéroports et 2 héliports en Espagne, où le groupe, détenu à 51 % par l'État, est en situation de quasi-monopole. Outre l'aéroport britannique de Luton, la société participe aussi à la gestion d'une quinzaine d'aéroports en Amérique latine.
