L'organisme espagnol de gestion des aéroports publics, Aena, devrait faire ses premiers pas en Bourse début novembre, a annoncé jeudi 11 septembre le secrétaire d'État en charge des Infrastructures, Rafael Catala.
Le gestionnaire d'aéroports espagnol sera côté en Bourse début novembre. "Si tout va bien et pour le moment c'est le cas, nous espérons que la cotisation d'Aena à la Bourse de Madrid sera lancée dans les premiers jours de novembre", a fait savoir Rafael Catala. Le gouvernement conservateur avait annoncé en juin le lancement de la privatisation partielle d'Aena, qui devrait rapporter plusieurs milliards d'euros à l'État. Elle porte sur 49 % du capital : 28 % seront introduits en Bourse au travers d'une offre publique de vente et 21 % seront répartis entre un noyau d'actionnaires de référence sélectionnés sur appel d'offres.
Aena, qui gère quarante-six aéroports et deux héliports en Espagne ainsi que quinze aéroports à l'étranger, principalement au Mexique, vaut "facilement" 16 milliards d'euros, avait affirmé son président, José Manuel Vargas, en juin au journal "El Pais". Mais ayant une très lourde dette de 11 milliards d'euros, Aena est estimée à 5 milliards d'euros, selon "El Pais", qui ajoute que cette opération serait la plus importante privatisation de ces quinze dernières années.
L'Espagne, dont la croissance a été portée pendant des années par la bulle de la construction, avant que celle-ci n'éclate en 2008, compte quarante-neuf aéroports commerciaux à vocation internationale, soit le plus grand nombre en Europe. Mais certains n'ont qu'une poignée de vols commerciaux, voire plus aucun, et Aena a mené ces deux dernières années un plan visant à la réduction de 20 % de son effectif. Le groupe avait annoncé fin octobre 2012 un plan de 1.600 départs volontaires sur ses 15.000 salariés. Aena a affiché un bénéfice net de 596,7 millions d'euros en 2013, face à une perte nette de 63,5 milliards d'euros l'année précédente.
Aena, qui gère quarante-six aéroports et deux héliports en Espagne ainsi que quinze aéroports à l'étranger, principalement au Mexique, vaut "facilement" 16 milliards d'euros, avait affirmé son président, José Manuel Vargas, en juin au journal "El Pais". Mais ayant une très lourde dette de 11 milliards d'euros, Aena est estimée à 5 milliards d'euros, selon "El Pais", qui ajoute que cette opération serait la plus importante privatisation de ces quinze dernières années.
L'Espagne, dont la croissance a été portée pendant des années par la bulle de la construction, avant que celle-ci n'éclate en 2008, compte quarante-neuf aéroports commerciaux à vocation internationale, soit le plus grand nombre en Europe. Mais certains n'ont qu'une poignée de vols commerciaux, voire plus aucun, et Aena a mené ces deux dernières années un plan visant à la réduction de 20 % de son effectif. Le groupe avait annoncé fin octobre 2012 un plan de 1.600 départs volontaires sur ses 15.000 salariés. Aena a affiché un bénéfice net de 596,7 millions d'euros en 2013, face à une perte nette de 63,5 milliards d'euros l'année précédente.
