Aéronautique : le site de Simra ferme ses portes

Le site de Simra, sur la commune d'Albert (Somme), va fermer d'ici la fin mars, après que l'administration a validé le plan de sauvegarde de l'emploi pour la centaine de salariés.
En fin de semaine dernière, la Direccte des Hauts-de-France a validé le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour le site de Simra (Somme), sous-traitant aéronautique d'une filiale d'Airbus, ouvrant ainsi la voie aux licenciements pour motif économique de l'effectif global, selon Me Mounir Bourhaba, avocat de la CGT.

La direction de l'entreprise aéronautique n'a pas souhaité confirmer le nombre de personnes qui vont être licenciées dans la mesure où des "procédures de reclassement et licenciements" sont toujours en cours, se contentant de confirmer la validation récente du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et la fermeture du site au 31 mars "au plus tard".

Filiale de Segula, la société Simra à Méaulte-Albert fabrique des pièces pour Stelia, une filiale d'Airbus qui avait annoncé à l'été 2020 un plan social post-Covid-19 qui devait concerner 5.000 emplois en France. Mais début mars, l'avionneur a affirmé être en passe d'éviter tout licenciement forcé pour les 15.000 emplois qu'il supprime en Europe à la suite de la crise historique du secteur aéronautique provoquée par la pandémie, grâce aux départs volontaires et aux aides des États.
 
Des mesures "améliorées à la marge"
 
Chez Simra, depuis le début de la pandémie, "on a dégraissé le mammouth avec des ruptures conventionnelles et des licenciements pour fautes mais sans proposer de plan de départs volontaires, ce qui aurait été moins agressif", a regretté Mounir Bourhaba.

Face aux "miettes proposées" aux salariés, les parlementaires du département et le président du conseil régional Xavier Bertrand (ex-LR), avaient signé en décembre un communiqué commun pour que l'État ne valide pas le PSE "si les conditions de départ" n'étaient "pas sensiblement améliorées. Les mesures, notamment le congé de reclassement, ont depuis été "améliorées à la marge", "le minimum pour avoir la validation de la Direccte", selon l'avocat de la CGT. Le site de Simra, sur la commune d'Albert (Somme) va fermer d'ici la fin mars, après que l'administration a validé le plan de sauvegarde de l'emploi pour la centaine de salariés.

La Direccte des Hauts-de-France a validé en fin de semaine dernière le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour le site de Simra, sous-traitant aéronautique d'une filiale d'Airbus, ouvrant la voie aux licenciements pour motif économique de l'effectif global, selon Me Mounir Bourhaba, avocat de la CGT, confirmant une information du "Courrier picard".
La direction du sous-traitant aéronautique n'a pas souhaité confirmer le nombre de personnes qui vont être licenciées, car des "procédures de reclassement et licenciements" sont toujours en cours, se contentant de confirmer la validation récente du PSE et la fermeture du site au 31 mars "au plus tard".

Filiale de Segula, la société Simra à Méaulte-Albert fabrique des pièces pour Stelia, une filiale d'Airbus qui avait annoncé à l'été 2020 un plan social post-Covid qui devait concerner 5.000 emplois en France. Mais début mars, l'avionneur a affirmé être en passe d'éviter tout licenciement forcé pour les 15.000 emplois qu'il supprime en Europe, pour s'adapter à la crise historique du secteur aéronautique provoquée par la pandémie, grâce aux départs volontaires et aux aides des États.

"Le mammouth dégraissé"

Chez Simra, depuis le début de la pandémie, "on a dégraissé le mammouth, avec des ruptures conventionnelles et des licenciements pour fautes, mais sans proposer de plan de départs volontaires, ce qui aurait été moins agressif", a regretté Mounir Bourhaba.

Face aux "miettes proposées" aux salariés, les parlementaires du département et le président du conseil régional Xavier Bertrand (ex-LR), avaient signé en décembre un communiqué commun pour que l'État ne valide pas le PSE "si les conditions de départ" n'étaient "pas sensiblement améliorées. Les mesures, notamment le congé de reclassement, ont depuis été "améliorées à la marge", "le minimum pour avoir la validation de la Direccte", selon l'avocat de la CGT. 

Transport aérien

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15