Aéroports de Paris (ADP), dont la loi Pacte doit ouvrir la voie à la vente totale ou partielle des 50,63 % des parts détenues par l'État, est un groupe septuagénaire qui pèse 17,4 milliards d'euros et s'est développé à l'international depuis 2012.
ADP est un leader mondial de la conception, de la construction et de l'exploitation d'aéroports. Il gère, directement ou indirectement, 25 aéroports dans le monde dont 14 via le groupe turc TAV Airports, dans 13 pays. La marque Groupe ADP a été créée en 2016 pour porter l'expansion internationale d'Aéroports de Paris. En France, le groupe bénéficiait jusqu'ici d'un droit d'exploitation exclusif et sans limitation de durée des aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, ainsi que de dix aérodromes en Île-de-France. La loi Pacte limitera la durée d'exploitation des infrastructures parisiennes à 70 ans. Au terme de cette période, l'intégralité des infrastructures d’ADP sera rendue à l'État.
Il est soumis à des obligations de service public définies dans un cahier des charges. Un contrat de régulation (CRE) conclu avec l'État fixe tous les cinq ans le plafond du taux moyen d'évolution de ses redevances aéroportuaires et le montant des investissements. Sur le CRE en cours (2016-2020), 3 milliards d'euros d'investissement ont été réalisés. Le prochain contrat (2021-2025), qui doit être signé en 2020, propose 6 milliards d'euros d'investissements, dont 1,4 pour les premiers travaux du futur terminal 4 de Charles-de-Gaulle.
Le CRE "sera maintenu", selon le ministère de l'Économie. "Contrairement aux concessions autoroutières pour lesquelles la régulation tarifaire a été définie lors de la signature de la concession une fois pour toutes, les tarifs et les investissements évolueront au cours du temps avec l'accord explicite de l'État, sous le contrôle d'une autorité indépendante, l'Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI)", précise-t-il.
En 2018, le trafic a progressé de 7,6 %
La capitalisation du groupe atteignait mercredi 10 avril 17,417 milliards d'euros. En 2018, au total, le trafic du groupe ADP a progressé de 7,6 %, pour atteindre 281,4 millions de passagers dans les différents aéroports qu'il gère dans le monde plaçant le groupe "au rang de numéro 1 mondial de la gestion aéroportuaire en nombre de passagers", selon son PDG, Augustin de Romanet. Plus de 105 millions de passagers ont été accueillis dans les trois aéroports parisiens (+ 3,8 %). En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,478 milliards, en hausse de 4,6 % par rapport à 2017.
À Paris, 1,89 milliard ont été générés par les activités aéronautiques et 1 milliard par les commerces et services (boutiques, bars, parking, restauration...). Les activités à l'international ont rapporté 1,4 milliard. Selon Bercy, ADP a versé 173 millions d'euros de dividendes à l'État en 2018. Le montant du dividende a doublé en cinq ans (de 1,85 euros à 3,70 euros). Le groupe emploie environ 6.000 personnes en Île-de-France.
Il est soumis à des obligations de service public définies dans un cahier des charges. Un contrat de régulation (CRE) conclu avec l'État fixe tous les cinq ans le plafond du taux moyen d'évolution de ses redevances aéroportuaires et le montant des investissements. Sur le CRE en cours (2016-2020), 3 milliards d'euros d'investissement ont été réalisés. Le prochain contrat (2021-2025), qui doit être signé en 2020, propose 6 milliards d'euros d'investissements, dont 1,4 pour les premiers travaux du futur terminal 4 de Charles-de-Gaulle.
Le CRE "sera maintenu", selon le ministère de l'Économie. "Contrairement aux concessions autoroutières pour lesquelles la régulation tarifaire a été définie lors de la signature de la concession une fois pour toutes, les tarifs et les investissements évolueront au cours du temps avec l'accord explicite de l'État, sous le contrôle d'une autorité indépendante, l'Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI)", précise-t-il.
En 2018, le trafic a progressé de 7,6 %
La capitalisation du groupe atteignait mercredi 10 avril 17,417 milliards d'euros. En 2018, au total, le trafic du groupe ADP a progressé de 7,6 %, pour atteindre 281,4 millions de passagers dans les différents aéroports qu'il gère dans le monde plaçant le groupe "au rang de numéro 1 mondial de la gestion aéroportuaire en nombre de passagers", selon son PDG, Augustin de Romanet. Plus de 105 millions de passagers ont été accueillis dans les trois aéroports parisiens (+ 3,8 %). En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,478 milliards, en hausse de 4,6 % par rapport à 2017.
À Paris, 1,89 milliard ont été générés par les activités aéronautiques et 1 milliard par les commerces et services (boutiques, bars, parking, restauration...). Les activités à l'international ont rapporté 1,4 milliard. Selon Bercy, ADP a versé 173 millions d'euros de dividendes à l'État en 2018. Le montant du dividende a doublé en cinq ans (de 1,85 euros à 3,70 euros). Le groupe emploie environ 6.000 personnes en Île-de-France.
