Le transport aérien mondial a perdu 60 % de passagers en 2020. Les aéroports de Roissy et d’Orly n’ont pas été épargnés par la crise.
Le trafic des aéroports parisiens s'est effondré de 73,5 % en janvier sur un an, en raison de la crise sanitaire, a annoncé le 16 février, leur gestionnaire, le Groupe ADP. Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly n’ont accueilli que 2,1 millions de passagers le mois dernier, contre 7,8 millions en janvier 2020, avant que la Covid-19 ne ferme de nombreuses frontières et porte un coup d'arrêt au trafic aérien international.
C'est Roissy qui a le plus souffert, avec une dégringolade de la fréquentation de 78,3 % à 1,2 million de passagers accueillis, tandis qu'Orly, qui dessert davantage les lignes court et moyen-courriers, a vu leur nombre baisser de 62,1 %, à 900.000, a précisé ADP. La chute du trafic des aéroports parisiens à destination de la France métropolitaine est quasi identique, à - 62,5 % sur un an. À destination du reste de l'Europe, continent très touché par les fermetures de frontières, elle est de 83,7 %.
Pas de perspectives pour l’aviation civile
En ce qui concerne le trafic vers les destinations hors Europe, la moyenne du repli est de 68,2 %, avec de fortes disparités : les liaisons vers l'outre-mer ne reculent que de 19,8 %, bien moins que l'Afrique (- 60 %). Les plus affectées sont l'Asie-Pacifique (- 92,2 %) et l'Amérique du Nord (- 84,4 %).
ADP, qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde, d'Amman à Santiago du Chili, a vu en janvier son trafic total chuter de 67,1 % par rapport à janvier 2020. Il présentera le 17 février ses résultats financiers pour l'exercice 2020.
La pandémie a fait chuter de 60 % le nombre de passagers des compagnies aériennes dans le monde et les perspectives à court terme restent sombres, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Le nombre de passagers, qui a atteint 1,8 milliard en 2020, est retombé au niveau de 2003, loin des 4,5 milliards de 2019, selon l'agence spécialisée des Nations unies.
C'est Roissy qui a le plus souffert, avec une dégringolade de la fréquentation de 78,3 % à 1,2 million de passagers accueillis, tandis qu'Orly, qui dessert davantage les lignes court et moyen-courriers, a vu leur nombre baisser de 62,1 %, à 900.000, a précisé ADP. La chute du trafic des aéroports parisiens à destination de la France métropolitaine est quasi identique, à - 62,5 % sur un an. À destination du reste de l'Europe, continent très touché par les fermetures de frontières, elle est de 83,7 %.
Pas de perspectives pour l’aviation civile
En ce qui concerne le trafic vers les destinations hors Europe, la moyenne du repli est de 68,2 %, avec de fortes disparités : les liaisons vers l'outre-mer ne reculent que de 19,8 %, bien moins que l'Afrique (- 60 %). Les plus affectées sont l'Asie-Pacifique (- 92,2 %) et l'Amérique du Nord (- 84,4 %).
ADP, qui gère une vingtaine d'aéroports dans le monde, d'Amman à Santiago du Chili, a vu en janvier son trafic total chuter de 67,1 % par rapport à janvier 2020. Il présentera le 17 février ses résultats financiers pour l'exercice 2020.
La pandémie a fait chuter de 60 % le nombre de passagers des compagnies aériennes dans le monde et les perspectives à court terme restent sombres, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Le nombre de passagers, qui a atteint 1,8 milliard en 2020, est retombé au niveau de 2003, loin des 4,5 milliards de 2019, selon l'agence spécialisée des Nations unies.