Swissport, le premier prestataire mondial de traitement des bagages et du fret, approuve la directive de la Commission européenne portant obligation faite aux grands aéroports d’accorder une licence à un troisième prestataire de services.
Interrogé au sujet de cette proposition européenne, le vice président exécutif EMEAA de Swissport Juan José Andres Alvez affirme : «Globalement, cette directive est équilibrée. La Commission a conscience qu’une dérégulation totale aura de nombreux inconvénients, mais aussi que la bipolarisation immuable dans les grands aéroports risque d’engendrer d’importants problèmes. L’attribution d’une troisième licence est certainement la bonne solution».
Le marché de l’affrètement au sol au sein de l’Union européenne est pour l’instant règlementé par une directive d’octobre 1996 (96/67 CE), qui ouvre peu à peu celui-ci à la concurrence afin de garantir aux aéroports d’une certaine dimension au moins deux prestataires pour chaque catégorie de services. En outre, au moins un de ces deux prestataires doit être indépendant de la compagnie aérienne dominante dans l’aéroport.
L'indépendance pour une meilleure qualité
L’existence de prestataires indépendants garantit une meilleure qualité dans les aéroports européens. Swissport, à titre d'exemple, dit proposer ses services dans 200 aéroports mondiaux.
M. Alvez ajoute : «Nous sommes convaincus qu’une mesure aussi modeste d’ouverture à la concurrence ne pourra qu’augmenter la qualité des prestations aux passagers, et maintenir les standards élevés ou en offrir de meilleurs encore pour les salariés».
Swissport recommande la prudence aux compagnies d'auto-assistance. En effet, la dérégulation proposée pourrait se solder par de graves conséquences pour les passagers et les collaborateurs. «Les compagnies d’affrètement bénéficiant d’une licence sont les piliers du système des aéroports», affirme M. Alvez.
Interrogé au sujet de cette proposition européenne, le vice président exécutif EMEAA de Swissport Juan José Andres Alvez affirme : «Globalement, cette directive est équilibrée. La Commission a conscience qu’une dérégulation totale aura de nombreux inconvénients, mais aussi que la bipolarisation immuable dans les grands aéroports risque d’engendrer d’importants problèmes. L’attribution d’une troisième licence est certainement la bonne solution».
Le marché de l’affrètement au sol au sein de l’Union européenne est pour l’instant règlementé par une directive d’octobre 1996 (96/67 CE), qui ouvre peu à peu celui-ci à la concurrence afin de garantir aux aéroports d’une certaine dimension au moins deux prestataires pour chaque catégorie de services. En outre, au moins un de ces deux prestataires doit être indépendant de la compagnie aérienne dominante dans l’aéroport.
L'indépendance pour une meilleure qualité
L’existence de prestataires indépendants garantit une meilleure qualité dans les aéroports européens. Swissport, à titre d'exemple, dit proposer ses services dans 200 aéroports mondiaux.
M. Alvez ajoute : «Nous sommes convaincus qu’une mesure aussi modeste d’ouverture à la concurrence ne pourra qu’augmenter la qualité des prestations aux passagers, et maintenir les standards élevés ou en offrir de meilleurs encore pour les salariés».
Swissport recommande la prudence aux compagnies d'auto-assistance. En effet, la dérégulation proposée pourrait se solder par de graves conséquences pour les passagers et les collaborateurs. «Les compagnies d’affrètement bénéficiant d’une licence sont les piliers du système des aéroports», affirme M. Alvez.