La Commission "Transport" du Parlement européen a décidé lundi 4 juin de ne pas considérer comme travailleurs détachés les chauffeurs routiers pratiquant le transport international, s'attirant les vives critiques d'élus français de droite comme de gauche.
"Le transport routier, après avoir été abandonné par (le président français, NDLR) Emmanuel Macron dans les négociations sur la directive sur le détachement des travailleurs, continue, semble-t-il, d'être une variable d'ajustement de l'Europe sociale, nous refusons cette situation !", ont accusé les eurodéputés français du PPE (droite) Franck Proust et Renaud Muselier.
"Une régression intolérable"
"Une régression intolérable des droits des chauffeurs routiers", ont déploré de leur côté les eurodéputés socialistes français.
"La Commission Transport du Parlement européen vient d'ouvrir la porte à une libéralisation à marche forcée du transport routier de marchandises", a également regretté l'eurodéputée écologiste française Karima Delli, présidente de la Commission Transport.
Concrètement, les élus de cette commission (qui pilote les discussions avec la Commission emploi du Parlement sur le sujet) ont décidé à une courte majorité lundi de ne pas considérer comme travailleur détaché un chauffeur routier, bulgare par exemple, qui fait du transport en France.
"Une régression intolérable"
"Une régression intolérable des droits des chauffeurs routiers", ont déploré de leur côté les eurodéputés socialistes français.
"La Commission Transport du Parlement européen vient d'ouvrir la porte à une libéralisation à marche forcée du transport routier de marchandises", a également regretté l'eurodéputée écologiste française Karima Delli, présidente de la Commission Transport.
Concrètement, les élus de cette commission (qui pilote les discussions avec la Commission emploi du Parlement sur le sujet) ont décidé à une courte majorité lundi de ne pas considérer comme travailleur détaché un chauffeur routier, bulgare par exemple, qui fait du transport en France.