Après la publication d’un Livre blanc sur la logistique urbaine («L'Antenne» du 2 février), l'Afilog a présenté vendredi 17 février à Paris sa plate-forme de propositions à l’attention des candidats à la présidentielle. Selon son président, Claude Samson, ce document vise à «donner à l’industrie logistique en forte expansion et créateur d’emplois non délocalisables, les moyens de répondre aux grands enjeux du nouveau contexte économique». Mesure phare : la création d’une délégation interministérielle à la logistique. Son but : «établir un compte logistique associé à la compatibilité nationale, suivre le traitement des grands projets logistiques, et être l’interlocuteur de l’ensemble des professions et des collectivités locales concernées». À cette nouvelle fonction transversale, quatre propositions sont formulées dont la simplification des procédures administratives. Dans ce cadre, l’association suggère de «rapprocher la procédure d’attribution du permis de construire, du ressort des maires, et celle de l’autorisation d’exploiter du ressort de l’État. Le maire serait porteur des projets, et des délais maximaux d’instruction seraient fixés ; une demande non rejetée une fois ce délai expiré serait considérée comme acceptée». L’élaboration d’un schéma d’orientation des infrastructures à long terme est également évoquée afin d’offrir «un cadre de référence aux acteurs privés et aux collectivités territoriales». En écho à son récent Livre blanc, l’Afilog se déclare pour une «adaptation réglementaire et foncière pour assurer le développement de nouveaux équipements logistiques au cœur des villes». Enfin, l’association se prononce en faveur des énergies renouvelables et propose de «favoriser une politique photovoltaïque pérenne et industrielle» pour l’équipement des grandes toitures d’entrepôt.
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