
© Air France
Air France veut développer des vols low-cost en court et moyen-courrier. Pour l'heure, la compagnie va maintenir en parallèle son propre réseau court et moyen-courrier mais, a-t-elle prévenu, "à la condition" d'économies supplémentaires. Air France avait annoncé en janvier des mesures d'urgence (gel des salaires, des embauches, baisse des investissements, etc.) pour économiser un milliard d'euros sur trois ans. Elle avait en outre lancé des groupes de travail (court et moyen-courriers, long-courrier, maintenance et cargo) pour élaborer des mesures pour se restructurer en profondeur et économiser un milliard supplémentaire. Ce sont ces orientations qui ont été dévoilées lundi 2 avril.
Air France annonce un objectif global de "réduction des coûts pilotables" (hors kérosène, redevances aéroportuaires) de 20 % pour se rapprocher du niveau de l'industrie. "Cet objectif figure dans les accords de cadrage et de méthodologie signés avec la majorité des syndicats représentatifs des pilotes, hôtesses et stewards, et personnels au sol", a souligné la compagnie. "En juin prochain, nous serons en mesure de présenter le projet industriel de la compagnie. L'objectif de réduction des coûts de 20 % est un minimum ; faire moins compromettrait le redressement et l'avenir de la compagnie", a commenté le PDG, Alexandre de Juniac. La restructuration du court et du moyen-courrier est devenu un enjeu vital pour la compagnie et au-delà pour le groupe Air France-KLM qui subit la concurrence acharnée des low-cost. L'an passé, pour ce seul réseau, le groupe a accusé une perte de 700 millions d'euros.
Air France escompte ramener ce réseau à l'équilibre en 2014 mais prévient d'ores et déjà que "des économies supplémentaires seront nécessaires". Sa restructuration passera par le développement de Transavia, "afin de tirer parti d'un segment loisirs en croissance", explique la compagnie. Le modèle "bases de province", qui repose sur une hausse substantielle de la productivité des personnels, sera par ailleurs étendu au reste des vols court et moyen-courriers n'alimentant pas le hub de Roissy-Charles-de-Gaulle. Les vols opérés à Paris-Orly seront ainsi concernés et probablement ceux opérés à Lyon. La compagnie tricolore a récemment mis en place des bases à Marseille, Nice et Toulouse pour économiser 15 % des coûts en augmentant la productivité. À l'image de ses rivales à bas coûts, elle fait désormais voler davantage ses avions et personnels, postés à demeure sur ces aéroports.
Parmi les autres pistes envisagées pour transformer la compagnie : un repositionnement du long-courrier pour répondre à la demande des vols à vocation loisirs, la simplification de l'organisation de la compagnie avec une diminution du nombre de niveaux hiérarchiques ou encore la montée en gamme de la compagnie. Depuis son arrivée en novembre, Alexandre de Juniac, qui a récemment évoqué l'idée d'une low-cost pour le court et moyen-courrier, n'a eu de cesse de répéter qu'Air France devait être associée à l'excellence et qu'il fallait s'inspirer du meilleur de la concurrence. "Un plan d'action sera mis en œuvre afin de remettre le client au cœur de la compagnie, d'améliorer les produits en s'appuyant sur des points d'excellence clairement identifiés, de développer le numérique et le e-business", promet ainsi la compagnie.
Air France annonce un objectif global de "réduction des coûts pilotables" (hors kérosène, redevances aéroportuaires) de 20 % pour se rapprocher du niveau de l'industrie. "Cet objectif figure dans les accords de cadrage et de méthodologie signés avec la majorité des syndicats représentatifs des pilotes, hôtesses et stewards, et personnels au sol", a souligné la compagnie. "En juin prochain, nous serons en mesure de présenter le projet industriel de la compagnie. L'objectif de réduction des coûts de 20 % est un minimum ; faire moins compromettrait le redressement et l'avenir de la compagnie", a commenté le PDG, Alexandre de Juniac. La restructuration du court et du moyen-courrier est devenu un enjeu vital pour la compagnie et au-delà pour le groupe Air France-KLM qui subit la concurrence acharnée des low-cost. L'an passé, pour ce seul réseau, le groupe a accusé une perte de 700 millions d'euros.
Air France escompte ramener ce réseau à l'équilibre en 2014 mais prévient d'ores et déjà que "des économies supplémentaires seront nécessaires". Sa restructuration passera par le développement de Transavia, "afin de tirer parti d'un segment loisirs en croissance", explique la compagnie. Le modèle "bases de province", qui repose sur une hausse substantielle de la productivité des personnels, sera par ailleurs étendu au reste des vols court et moyen-courriers n'alimentant pas le hub de Roissy-Charles-de-Gaulle. Les vols opérés à Paris-Orly seront ainsi concernés et probablement ceux opérés à Lyon. La compagnie tricolore a récemment mis en place des bases à Marseille, Nice et Toulouse pour économiser 15 % des coûts en augmentant la productivité. À l'image de ses rivales à bas coûts, elle fait désormais voler davantage ses avions et personnels, postés à demeure sur ces aéroports.
Parmi les autres pistes envisagées pour transformer la compagnie : un repositionnement du long-courrier pour répondre à la demande des vols à vocation loisirs, la simplification de l'organisation de la compagnie avec une diminution du nombre de niveaux hiérarchiques ou encore la montée en gamme de la compagnie. Depuis son arrivée en novembre, Alexandre de Juniac, qui a récemment évoqué l'idée d'une low-cost pour le court et moyen-courrier, n'a eu de cesse de répéter qu'Air France devait être associée à l'excellence et qu'il fallait s'inspirer du meilleur de la concurrence. "Un plan d'action sera mis en œuvre afin de remettre le client au cœur de la compagnie, d'améliorer les produits en s'appuyant sur des points d'excellence clairement identifiés, de développer le numérique et le e-business", promet ainsi la compagnie.