
Les patrons de trois compagnies aériennes françaises ont alerté le nouveau ministre délégué aux Transports et à l'Économie maritime, Frédéric Cuvillier, sur les risques que comporterait le plan d'extension de la flotte de Transavia, filiale d'Air France, pour les autres compagnies françaises.
Antoine Ferretti, président d'Air Méditerranée, Jean-François Dominiak, directeur général d'Europe Airpost, et Laurent Magnin, président de XL Airways France, ont adressé une lettre ouverte au ministre pour lui dire tout le mal qu'ils pensent du plan triennal Transform 2015 annoncé en mai par Air France pour ses filiales. "Le pavillon français sur le segment court/moyen-courrier loisirs est constitué de cinq compagnies aériennes, dont Transavia France, et représente une quarantaine d'avions, ont-il écrit. Le plan Tranform 2015, qui prévoit d'augmenter de quatorze avions la flotte de Transavia France, conduirait à accroître de plus de 35 % l'offre globale d'un secteur déjà presque saturé par l'arrivée en France de compagnies basées dans les pays émergents de l'Europe".
La lettre rappelle à Frédéric Cuvillier son souhait du 24 mai qu'Air France puisse "se redresser en écartant tout départ non volontaire" et dit à la fois son intention de "mettre toute (son) énergie au développement pérenne du secteur des transports, vital pour l'économie et les territoires".
Pour les trois patrons, l'État, actionnaire d'Air France, avaliserait ainsi un triplement de la flotte d'une compagnie "n'ayant eu aucun exercice rentable depuis sa création" (au printemps 2007, NDLR) et qui "ne doit sa survie qu'au renflouement permanent d'Air France". Selon eux, "la destruction du pavillon privé français par une entreprise dont l'État est actionnaire pose un problème". Ils en appellent donc à la "vigilance" du ministre, "à moins que le but ne soit d'avoir une seule compagnie en France". Car, pour Antoine Ferretti, Jean-François Dominiak et Laurent Magnin, "accepter la montée en puissance" de Transavia France "pérennisera peut-être les emplois du groupe Air France, mais détruira ceux du pavillon français privé", soit "2.000 emplois", selon eux.
Antoine Ferretti, président d'Air Méditerranée, Jean-François Dominiak, directeur général d'Europe Airpost, et Laurent Magnin, président de XL Airways France, ont adressé une lettre ouverte au ministre pour lui dire tout le mal qu'ils pensent du plan triennal Transform 2015 annoncé en mai par Air France pour ses filiales. "Le pavillon français sur le segment court/moyen-courrier loisirs est constitué de cinq compagnies aériennes, dont Transavia France, et représente une quarantaine d'avions, ont-il écrit. Le plan Tranform 2015, qui prévoit d'augmenter de quatorze avions la flotte de Transavia France, conduirait à accroître de plus de 35 % l'offre globale d'un secteur déjà presque saturé par l'arrivée en France de compagnies basées dans les pays émergents de l'Europe".
La lettre rappelle à Frédéric Cuvillier son souhait du 24 mai qu'Air France puisse "se redresser en écartant tout départ non volontaire" et dit à la fois son intention de "mettre toute (son) énergie au développement pérenne du secteur des transports, vital pour l'économie et les territoires".
Pour les trois patrons, l'État, actionnaire d'Air France, avaliserait ainsi un triplement de la flotte d'une compagnie "n'ayant eu aucun exercice rentable depuis sa création" (au printemps 2007, NDLR) et qui "ne doit sa survie qu'au renflouement permanent d'Air France". Selon eux, "la destruction du pavillon privé français par une entreprise dont l'État est actionnaire pose un problème". Ils en appellent donc à la "vigilance" du ministre, "à moins que le but ne soit d'avoir une seule compagnie en France". Car, pour Antoine Ferretti, Jean-François Dominiak et Laurent Magnin, "accepter la montée en puissance" de Transavia France "pérennisera peut-être les emplois du groupe Air France, mais détruira ceux du pavillon français privé", soit "2.000 emplois", selon eux.