"Dimanche 10 avril, on a transmis au SNPL (syndicat majoritaire) notre projet d'accord" qui sera ouvert à la signature "jusqu'au 2 mai", a indiqué le PDG d'Air France. Selon Frédéric Gagey, le projet d'accord "propose des voies qui conduisent à une façon plus efficace de coller à la saisonnalité de notre activité". Il comprend aussi "des règles qui touchent à certains calculs de la rémunération" et "l'augmentation des cadences - le nombre d'heures de vol que les pilotes effectuent". La direction assure qu'une baisse de la rémunération à l'heure de vol sera compensée par l'augmentation du temps de travail. La part variable des pilotes repose en effet sur le nombre d'heures effectuées. "Grâce à la croissance, la rémunération des pilotes ne baissera pas", a insisté le directeur des ressources humaines, Gilles Gateau.
Le SNPL juge un tel principe "inacceptable" en raison des efforts déjà consentis par les pilotes sous le précédent plan de restructuration, "Transform" (début 2012-fin 2014), avait-il indiqué vendredi 8 avril.
D'après Frédéric Gagey, la "marge de productivité" des pilotes libérée à travers les différentes mesures proposées dans l'accord "varie de 5 à 10 %" selon le type d'avion. "On est loin de ce qu'était la proposition initiale" d'un effort de productivité de 17 %, réclamé aux pilotes dans le cadre d'un premier projet de compétitivité "Perform 2020" rejeté par les syndicats à l'automne, a-t-il ajouté.
600 embauches
L'accord apporte par ailleurs "des garanties" sur l'emploi avec l'objectif d'atteindre "plus de 3.900 pilotes à fin 2020", contre près de 3.700 anticipés mi-2016, par le biais de "plus de 600 embauches" dans l’intervalle, dont "au moins 50" avant la fin d'année, selon Frédéric Gagey.
Le SNPL juge un tel principe "inacceptable" en raison des efforts déjà consentis par les pilotes sous le précédent plan de restructuration, "Transform" (début 2012-fin 2014), avait-il indiqué vendredi 8 avril.
D'après Frédéric Gagey, la "marge de productivité" des pilotes libérée à travers les différentes mesures proposées dans l'accord "varie de 5 à 10 %" selon le type d'avion. "On est loin de ce qu'était la proposition initiale" d'un effort de productivité de 17 %, réclamé aux pilotes dans le cadre d'un premier projet de compétitivité "Perform 2020" rejeté par les syndicats à l'automne, a-t-il ajouté.
600 embauches
L'accord apporte par ailleurs "des garanties" sur l'emploi avec l'objectif d'atteindre "plus de 3.900 pilotes à fin 2020", contre près de 3.700 anticipés mi-2016, par le biais de "plus de 600 embauches" dans l’intervalle, dont "au moins 50" avant la fin d'année, selon Frédéric Gagey.