En échange des aides de l'État, Air France doit réduire son empreinte carbone et revoir son réseau intérieur. Les syndicats s'inquiètent et demandent des discussions étendues à toutes les catégories de personnel.
Alors que les négociations sont déjà entamées avec les seuls syndicats de pilotes, une intersyndicale d'Air France demande qu'elles cessent pour que les discussions sur l'avenir de l'entreprise s'ouvrent à tous les syndicats. À défaut, l'intersyndicale, qui réunit FO, la CGT, le SNPNC, la CFTC, le SNGAF, Alter et Sud Aérien, à l'exclusion du SNPL, utilisera "tous les moyens nécessaires".
En contrepartie des 7 md EUR d'aide
Amélioration de la rentabilité, moindre impact environnemental, c'est ce qu'exige le gouvernement en contrepartie des 7 md EUR de soutien financier accordé par l'État à la compagnie.
Ces exigences doivent se traduire par une réduction de 50 % des émissions de CO2 sur ses vols domestiques d'ici 2024. La compagnie prévoit aussi de réduire de 40 % son offre sur les vols nationaux quand existent des alternatives ferroviaires de moins de 2 heures 30. La concurrence des TGV s'est traduite l'an dernier par une perte de 200 M EUR pour la compagnie.
"Sans souffrance sociales"
En réponse à l'inquiétude des syndicats de la compagnie, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État aux Transports, se veut rassurant. Le plan de transformation d'Air France "se fera sans souffrances sociales", promet-il. "C'est un engagement, et il se fera de façon concertée et transparente", a-t-il promis sur LCI. Pour y parvenir, il a évoqué "des possibilités de mobilité" et "des plans de départs volontaires quand c'est possible".
L'intersyndicale reste sur ses gardes et craint que "les seuls paramètres pris en compte soient financiers, sans tenir compte de la réalité du travail et sans aucune innovation", ainsi qu'un "transfert d'activité socialement moins-disant d'Air France vers Transavia".
En contrepartie des 7 md EUR d'aide
Amélioration de la rentabilité, moindre impact environnemental, c'est ce qu'exige le gouvernement en contrepartie des 7 md EUR de soutien financier accordé par l'État à la compagnie.
Ces exigences doivent se traduire par une réduction de 50 % des émissions de CO2 sur ses vols domestiques d'ici 2024. La compagnie prévoit aussi de réduire de 40 % son offre sur les vols nationaux quand existent des alternatives ferroviaires de moins de 2 heures 30. La concurrence des TGV s'est traduite l'an dernier par une perte de 200 M EUR pour la compagnie.
"Sans souffrance sociales"
En réponse à l'inquiétude des syndicats de la compagnie, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État aux Transports, se veut rassurant. Le plan de transformation d'Air France "se fera sans souffrances sociales", promet-il. "C'est un engagement, et il se fera de façon concertée et transparente", a-t-il promis sur LCI. Pour y parvenir, il a évoqué "des possibilités de mobilité" et "des plans de départs volontaires quand c'est possible".
L'intersyndicale reste sur ses gardes et craint que "les seuls paramètres pris en compte soient financiers, sans tenir compte de la réalité du travail et sans aucune innovation", ainsi qu'un "transfert d'activité socialement moins-disant d'Air France vers Transavia".
