
© Air France-KLM
Selon un courrier interne à Air France, l'impact sur le trafic de l'épidémie de Covid-19 "augmente fortement depuis la semaine dernière, avec des annulations non plus seulement vers la Chine et l'Asie, mais aussi vers l'ensemble des destinations de notre réseau". La lettre datée de mercredi est signée par le directeur financier d'Air France Steven Zaat, comme l'indiquent "Les Échos" dans leur édition du 27 février.
Notamment, "plusieurs de nos clients "Entreprises" et "grands comptes" prennent en effet des mesures qui visent à limiter, voire interdire, les voyages de leurs collaborateurs. Les conséquences de ces mesures vont nécessairement infléchir notre trajectoire financière et pourraient nous mettre dans une situation de trésorerie difficile, si nous ne réagissions pas immédiatement", poursuit-il.
Dépenses au niveau minimum
Dans ce contexte, le responsable financier appelle les managers à resserrer les dépenses dites "discrétionnaires" telles que les voyages, les réceptions et invitations, le recours à des consultants ou encore les séminaires. Il demande par ailleurs une poursuite du gel des embauches pour "tous les services qui ne sont pas directement liés à nos opérations".
Selon "Les Échos", la compagnie KLM a envoyé une communication similaire à ses salariés, signée de la main du directeur financier Erik Swelheim, annonçant "un gel des embauches, une incitation à la prise de congés pendant la baisse d'activité et un tour de vis sur les dépenses pour tous les services administratifs".
Notamment, "plusieurs de nos clients "Entreprises" et "grands comptes" prennent en effet des mesures qui visent à limiter, voire interdire, les voyages de leurs collaborateurs. Les conséquences de ces mesures vont nécessairement infléchir notre trajectoire financière et pourraient nous mettre dans une situation de trésorerie difficile, si nous ne réagissions pas immédiatement", poursuit-il.
Dépenses au niveau minimum
Dans ce contexte, le responsable financier appelle les managers à resserrer les dépenses dites "discrétionnaires" telles que les voyages, les réceptions et invitations, le recours à des consultants ou encore les séminaires. Il demande par ailleurs une poursuite du gel des embauches pour "tous les services qui ne sont pas directement liés à nos opérations".
Selon "Les Échos", la compagnie KLM a envoyé une communication similaire à ses salariés, signée de la main du directeur financier Erik Swelheim, annonçant "un gel des embauches, une incitation à la prise de congés pendant la baisse d'activité et un tour de vis sur les dépenses pour tous les services administratifs".
"Gel des embauches, incitation à la prise de congés"
Certaines campagnes de promotion et de marketing d'Air France sont par ailleurs reportées tandis que tous les services sont invités à réduire leurs dépenses de fonctionnement "au niveau minimum en garantissant la sécurité de nos opérations", ajoute Steven Zaat, martelant que "seules les dépenses strictement nécessaires seront autorisées". En outre, "nous allons rapidement procéder à une revue de tous les investissements IT et immobiliers prévus dans la période à venir", écrit-il encore dans ce courrier.
Ces mesures suivent celles mises en œuvre par Lufthansa, qui a annoncé le 26 février un gel de ses embauches et des offres de congés sans solde à ses employés pour "affronter les effets économiques du coronavirus" alors que l'épidémie continue de progresser.
Air France-KLM a vu en 2019 son bénéfice net reculer de 31 %, plombé par le carburant et l'activité fret.