
© Air France
"Nous avons des cargaisons de batteries au lithium qui doivent être clairement identifiées, localisées, emballées et répondre à des normes de fabrication", estime Alain Bassil, directeur général délégué opérations chez Air France. Les batteries au lithium sont présentes dans de nombreux produits courants : téléphones portables, ordinateurs portables, consoles de jeux, etc. Après un choc, elles peuvent diffuser une source de chaleur importante et entraîner un incendie. M. Bassil souligne que les compagnies sont de plus en plus confrontées à des risques entourant ces piles tels qu'un défaut de qualité, de conditionnement ou encore de déclaration de ces objets classés dans la catégorie "marchandises dangereuses" par la réglementation internationale.
Le sujet a été récemment évoqué lors d'une réunion de l'Association internationale du transport aérien (Iata), dit-il. Mais Air France souhaite aller plus loin en impliquant l'autorité mondiale, l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI) pour élaborer une législation spécifique. La compagnie a déjà pris ses propres précautions : les batteries au lithium sont d'ores et déjà interdites dans les soutes en vrac et ne sont transportées que dans les soutes disposant "de moyens autonomes d'extinction d'incendie". "Nous évitons aussi de les mettre à côté d'éléments sensibles de l'avion et nous avons renforcé les dispositifs relatifs à leur traçabilité", a ajouté M. Bassil.
Michael Göntgens, un porte-parole de Lufthansa Cargo, souligne que ce sujet est "régulièrement discuté" au sein de la compagnie allemande. Lufthansa s'en tient pour l'heure aux règles, "très très strictes" selon elle, prescrites par l'Iata, en particulier sur la manipulation de ces batteries, leur emballage, leur fiche de données. Le sujet est, selon M. Göntgens, "relativement complexe" car il y a une infinité de circonstances différentes et autant de règles : batteries seules, batteries déjà incluses dans un appareil, différents types de batteries, pour n'en citer que quelques-unes.
"Les incidents susceptibles d'avoir été provoqués par des piles au lithium impliquent des expéditeurs qui n'ont pas respecté les obligations réglementaires", souligne de son côté un porte-parole de l'Iata, qui représente quelque 240 compagnies et 84 % du trafic mondial. "C'est un problème que l'Iata et toute la chaîne du fret aérien prennent très au sérieux", assure-t-il. L'Iata ajoute qu'elle travaille avec ses membres, les partenaires industriels et l'OACI et la filière des piles au lithium pour que la réglementation soit largement communiquée. Elle invite enfin les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires lorsque les expéditeurs ne respectent pas la réglementation en vigueur sur le transport de marchandises dangereuses. Air France estime toutefois que, si cette réglementation offre un cadre général pour l'ensemble des matières dites "dangereuses", elle ne répond pas forcément aux problématiques propres aux batteries lithium.
Le sujet a été récemment évoqué lors d'une réunion de l'Association internationale du transport aérien (Iata), dit-il. Mais Air France souhaite aller plus loin en impliquant l'autorité mondiale, l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI) pour élaborer une législation spécifique. La compagnie a déjà pris ses propres précautions : les batteries au lithium sont d'ores et déjà interdites dans les soutes en vrac et ne sont transportées que dans les soutes disposant "de moyens autonomes d'extinction d'incendie". "Nous évitons aussi de les mettre à côté d'éléments sensibles de l'avion et nous avons renforcé les dispositifs relatifs à leur traçabilité", a ajouté M. Bassil.
Michael Göntgens, un porte-parole de Lufthansa Cargo, souligne que ce sujet est "régulièrement discuté" au sein de la compagnie allemande. Lufthansa s'en tient pour l'heure aux règles, "très très strictes" selon elle, prescrites par l'Iata, en particulier sur la manipulation de ces batteries, leur emballage, leur fiche de données. Le sujet est, selon M. Göntgens, "relativement complexe" car il y a une infinité de circonstances différentes et autant de règles : batteries seules, batteries déjà incluses dans un appareil, différents types de batteries, pour n'en citer que quelques-unes.
"Les incidents susceptibles d'avoir été provoqués par des piles au lithium impliquent des expéditeurs qui n'ont pas respecté les obligations réglementaires", souligne de son côté un porte-parole de l'Iata, qui représente quelque 240 compagnies et 84 % du trafic mondial. "C'est un problème que l'Iata et toute la chaîne du fret aérien prennent très au sérieux", assure-t-il. L'Iata ajoute qu'elle travaille avec ses membres, les partenaires industriels et l'OACI et la filière des piles au lithium pour que la réglementation soit largement communiquée. Elle invite enfin les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires lorsque les expéditeurs ne respectent pas la réglementation en vigueur sur le transport de marchandises dangereuses. Air France estime toutefois que, si cette réglementation offre un cadre général pour l'ensemble des matières dites "dangereuses", elle ne répond pas forcément aux problématiques propres aux batteries lithium.