Le constructeur aéronautique Airbus a annoncé jeudi 28 avril une chute de 50 % de son bénéfice net au premier trimestre, à 399 millions d'euros, maintenant malgré tout ses prévisions annuelles, notamment la livraison de plus de 650 avions en 2016. Le chiffre d'affaires est resté stable à 12,2 milliards d'euros. "2016 se révèle être l'année difficile que nous avions anticipé", a déclaré le patron, Tom Enders, qui table "sur une performance financière stable, mais les livraisons, la trésorerie et les bénéfices seront fortement chargés vers la fin de l'année".
10 commandes contre 101 l'an dernier
Au premier trimestre, les commandes du géant de l'aéronautique ont chuté de deux tiers à 7,2 milliards d'euros et l'Ebit (bénéfice avant intérêts et impôts) hors éléments non récurrents a reculé de 23 %, à 501 millions d'euros. Airbus a enregistré 10 commandes nettes d'avions commerciaux de janvier à mars, contre 101 l'an dernier. L'avionneur a dans le même temps livré moins d'appareils (125 contre 134 un an plus tôt), mais a profité de la robustesse du dollar.
La montée en cadence de l'A350, le long-courrier dernier-né de la gamme, fait l'objet d'une attention renforcée en raison de goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, souligne le géant aéronautique. "Ceci est de plus en plus difficile", a reconnu Tom Enders. La préparation de la montée en cadence de l'A320, son moyen-courrier, est également confrontée à des "défis temporaires" sur la chaîne d'approvisionnement, "qui devraient être rattrapés en fin d'année", a-t-il ajouté. Airbus avait déjà reconnu des problèmes de "jeunesse mineurs" sur l'appareil. Concernant l'A320 Neo, la version remotorisée du monocouloir, Airbus explique que la livraison par Pratt & Whitney de moteurs conformes aux performances annoncées devrait permettre d'effectuer cette montée en cadence au deuxième trimestre.
10 commandes contre 101 l'an dernier
Au premier trimestre, les commandes du géant de l'aéronautique ont chuté de deux tiers à 7,2 milliards d'euros et l'Ebit (bénéfice avant intérêts et impôts) hors éléments non récurrents a reculé de 23 %, à 501 millions d'euros. Airbus a enregistré 10 commandes nettes d'avions commerciaux de janvier à mars, contre 101 l'an dernier. L'avionneur a dans le même temps livré moins d'appareils (125 contre 134 un an plus tôt), mais a profité de la robustesse du dollar.
La montée en cadence de l'A350, le long-courrier dernier-né de la gamme, fait l'objet d'une attention renforcée en raison de goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, souligne le géant aéronautique. "Ceci est de plus en plus difficile", a reconnu Tom Enders. La préparation de la montée en cadence de l'A320, son moyen-courrier, est également confrontée à des "défis temporaires" sur la chaîne d'approvisionnement, "qui devraient être rattrapés en fin d'année", a-t-il ajouté. Airbus avait déjà reconnu des problèmes de "jeunesse mineurs" sur l'appareil. Concernant l'A320 Neo, la version remotorisée du monocouloir, Airbus explique que la livraison par Pratt & Whitney de moteurs conformes aux performances annoncées devrait permettre d'effectuer cette montée en cadence au deuxième trimestre.