Airbus, affecté par des problèmes de moteurs, a annoncé jeudi 27 juillet un bénéfice en recul au premier semestre. Le bénéfice net du groupe a atteint 1,50 milliard d'euros contre 1,76 milliard en 2016. Un total de 203 commandes nettes d'avions commerciaux (contre 183 en 2016) a été enregistré au premier semestre portant le carnet de commandes à 6.771 avions à fin juin. La division hélicoptères a décroché 151 commandes contre 127 en 2016 dont 30 hélicoptères de transport militaire H225M Caracal pour le Koweït.
"L'aviation commerciale continue à très bien se porter", a souligné le PDG du groupe, Tom Enders, soulignant des indicateurs encourageants comme le trafic passagers "qui a augmenté de 8 %" entre mai 2016 et mai 2017. "Mais nos livraisons sont cette année clairement affectées par des problèmes de moteurs", a-t-il ajouté en référence aux difficultés persistantes avec Pratt et Whitney pour la motorisation de l'A320 Neo (New Engine Option), la version remotorisée de son monocouloir vedette.
"Des décisions industrielles responsables"
La situation "n'est clairement pas satisfaisante", a commenté Tom Enders à propos de l'A320 Neo, précisant que le groupe maintenait toutefois son objectif d'en livrer près de 200 en 2017.
Le moteur Pratt et Whitney de l'A320 Neo (PW1000G), dont le premier exemplaire a été livré en janvier 2016, a rencontré des problèmes de maturité dès ses débuts. L'appareil est également proposé avec une motorisation Leap-1A de CFM International, la coentreprise du français Safran et de l'américain General Electric (GE). Selon, Tom Enders, Pratt et Whitney a livré "environ un tiers de ce qui était prévu" au premier semestre, c'est-à-dire "15 moteurs". "L'objectif est toujours d'avoir une répartition 50/50" entre les deux motorisations, a-t-il précisé. En tout, 59 A320 Neo ont été livrés au premier semestre.
"L'aviation commerciale continue à très bien se porter", a souligné le PDG du groupe, Tom Enders, soulignant des indicateurs encourageants comme le trafic passagers "qui a augmenté de 8 %" entre mai 2016 et mai 2017. "Mais nos livraisons sont cette année clairement affectées par des problèmes de moteurs", a-t-il ajouté en référence aux difficultés persistantes avec Pratt et Whitney pour la motorisation de l'A320 Neo (New Engine Option), la version remotorisée de son monocouloir vedette.
"Des décisions industrielles responsables"
La situation "n'est clairement pas satisfaisante", a commenté Tom Enders à propos de l'A320 Neo, précisant que le groupe maintenait toutefois son objectif d'en livrer près de 200 en 2017.
Le moteur Pratt et Whitney de l'A320 Neo (PW1000G), dont le premier exemplaire a été livré en janvier 2016, a rencontré des problèmes de maturité dès ses débuts. L'appareil est également proposé avec une motorisation Leap-1A de CFM International, la coentreprise du français Safran et de l'américain General Electric (GE). Selon, Tom Enders, Pratt et Whitney a livré "environ un tiers de ce qui était prévu" au premier semestre, c'est-à-dire "15 moteurs". "L'objectif est toujours d'avoir une répartition 50/50" entre les deux motorisations, a-t-il précisé. En tout, 59 A320 Neo ont été livrés au premier semestre.
"La situation n'est clairement pas satisfaisante"
Concernant l'A380, le gros porteur d'Airbus en panne de commandes depuis un an et demi, le constructeur européen a annoncé que les livraisons seraient ramenées à 8 avions en 2019. En 2016, le groupe avait annoncé une réduction de la cadence de production du géant des airs à un exemplaire par mois à partir de 2018, contre 27 au total en 2015. "Nous prenons des décisions industrielles responsables en réduisant les cadences", a expliqué Tom Enders. "Cette année, nous prévoyons de livrer 15 avions, l'année prochaine 12 et puis 8 par an", a-t-il ajouté, affirmant toutefois croire en l'avenir du gros porteur qui "sera avec nous pour de très longues années".
Airbus a présenté au Bourget une version améliorée de son avion emblématique, "l'A380Plus", destinée à optimiser sa rentabilité pour tenter de relancer les ventes. Sur l'A350, dont la production avait été ralentie en raison de problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement, "de bons progrès ont été réalisés avec 30 livraisons comparées à 12" en 2016, selon le groupe qui estime pouvoir atteindre son objectif d'une cadence de production mensuelle de 10 de ces long-courriers à fin 2018.
Concernant l'A400M, l'avion de transport militaire européen qui a connu d'importants surcoûts et retards ainsi que des problèmes techniques, Airbus a fait état d'une série de défis à relever notamment en termes de "réductions de coûts" et "de commandes à l'export" qui "pourraient affecter de manière significative le programme". Les discussions avec les sept pays clients de l'A400M, qui ont lancé ce programme en passant commande de l'avion en 2003 (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Turquie), se poursuivent et sont "constructives", a indiqué Tom Enders. Huit exemplaires ont été livrés au premier semestre contre 5 en 2016.