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Airbus et les compagnies British Airways, Virgin Atlantic, Lufthansa, Air France, Air Berlin et Iberia, affirment dans ces missives vouloir "alerter" les dirigeants "sur les conséquences économiques" de cette taxe qui constitue une menace "inadmissible" pour leur secteur d'activité. L'initiative, révélée le «Financial Times», s'inscrit dans une polémique relancée par la révélation de représailles commerciales chinoises au détriment d'Airbus, selon le groupe EADS, maison mère du constructeur européen. Les équipementiers français Safran et allemand MTU se sont associés à ces interventions auprès du Premier ministre, François Fillon, de son homologue britannique, David Cameron, de la chancelière allemande, Angela Merkel et du président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, tous dirigeants des pays fondateurs d'Airbus. "Nous contestons le caractère unilatéral de cette mesure (NDLR, la taxe européenne) et nous demandons la mise en place d'une discussion générale avec tous les acteurs concernés au sein de l'OACI", l'Organisation de l'aviation civile internationale, a expliqué une source proche du dossier.
Le patron d'EADS, Louis Gallois, a jeté un pavé dans la mare en annonçant jeudi 8 mars que Pékin refusait d'approuver les commandes de 45 Airbus (10 superjumbos A380 et 35 long-courriers A330) par des compagnies chinoises, en raison de la taxe carbone européenne. "Nous ne croyons pas qu'une solution uniquement européenne soit appropriée", a-t-il affirmé, plaidant "pour une solution à l'échelle mondiale". Mais la présidence danoise de l'Union européenne lui a adressé le lendemain une fin de non-recevoir en affirmant que les 27 n'entendaient pas revenir sur cette législation, en dépit des critiques qu'elle essuie hors d'Europe.
Le patron d'EADS, Louis Gallois, a jeté un pavé dans la mare en annonçant jeudi 8 mars que Pékin refusait d'approuver les commandes de 45 Airbus (10 superjumbos A380 et 35 long-courriers A330) par des compagnies chinoises, en raison de la taxe carbone européenne. "Nous ne croyons pas qu'une solution uniquement européenne soit appropriée", a-t-il affirmé, plaidant "pour une solution à l'échelle mondiale". Mais la présidence danoise de l'Union européenne lui a adressé le lendemain une fin de non-recevoir en affirmant que les 27 n'entendaient pas revenir sur cette législation, en dépit des critiques qu'elle essuie hors d'Europe.