
Dans vingt ans, l'A380 pourrait être allongé © Airbus
Airbus s'attend à de nouveaux clients pour l'A380 en 2015. "Nous pensons que nous aurons de nouveaux clients cette année", a déclaré Fabrice Brégier à Toulouse, soulignant que le plus gros avion de ligne avait "un avenir brillant à long terme". Airbus ambitionnait de vendre l'an passé 30 exemplaires de cet avion mais a finalement enregistré 14 commandes nettes après une annulation d'un contrat portant sur 7 appareils de la compagnie japonaise Skymark. Fabrice Brégier a assuré que "les difficultés industrielles" de ce programme appartenaient au passé. Cet avion a une "fiabilité parmi les plus élevées en exploitation", a-t-il ajouté, en précisant que 152 appareils sont actuellement exploités. Il a martelé le fait que le programme "sera à l'équilibre en 2015", que les créneaux de production "sont pleins pour deux ans". "C'est un pilier solide de notre famille de long-courriers", a estimé Fabrice Brégier. Le président d'Airbus a indiqué que le lancement d'une version remotorisée n'était pas d'actualité. "Nous pouvons avoir et nous aurons de nouveaux clients avec la version actuelle de loin la plus efficace" du marché, a déclaré Fabrice Brégier. Il envisage "une évolution ultérieure" et n'a pas exclu une version Neo (New Engine Option, remotorisée) "à moyen terme" tout en soulignant que "rien n'est décidé". Il a redit qu'à l'horizon de vingt ans, l'A380 pourrait aussi être allongé mais "ce n'est pas un sujet à l'heure actuelle, ce n'est pas étudié", a affirmé Fabrice Brégier. En tout état de cause, ces décisions ne seront inspirées que par "des considérations économiques" et non parce que l'A380 serait une "icône", a-t-il conclu.
Un centre de recherche en Pologne
Le groupe Airbus, qui participe à un important appel d'offres d'hélicoptères multi-rôle pour l'armée polonaise, ouvrira en février un centre de recherche et de développement en Pologne, a indiqué mercredi 14 janvier le PDG du groupe, Thomas Enders. "Nous voulons installer un centre de recherche et de développement à Lodz", a-t-il déclaré, tout en soulignant que sa création était "indépendante" du résultat de l'appel d'offres sur 70 hélicoptères multi-rôle, un contrat estimé à environ 2,5 milliards d'euros. Le centre de recherche, qui sera inauguré le 19 février à Lodz, emploiera une centaine d'ingénieurs.
Le groupe Airbus, qui participe à un important appel d'offres d'hélicoptères multi-rôle pour l'armée polonaise, ouvrira en février un centre de recherche et de développement en Pologne, a indiqué mercredi 14 janvier le PDG du groupe, Thomas Enders. "Nous voulons installer un centre de recherche et de développement à Lodz", a-t-il déclaré, tout en soulignant que sa création était "indépendante" du résultat de l'appel d'offres sur 70 hélicoptères multi-rôle, un contrat estimé à environ 2,5 milliards d'euros. Le centre de recherche, qui sera inauguré le 19 février à Lodz, emploiera une centaine d'ingénieurs.