
© ALITALIA
"La mission d'Alitalia à Paris pour un mariage avec Air France", a titré le journal, expliquant que des responsables d'Alitalia ont rencontré vendredi 16 décembre à Paris le patron du groupe Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta. Gaetano Micciche, responsable de la branche investissement de la banque Intesa SanPaolo, qui a contribué à la mise au point de l'accord de 2008 qui a sauvé Alitalia d'une imminente banqueroute, participait à ces entretiens, selon le journal. Un porte-parole d'Intesa SanPaolo a toutefois déclaré que M. Micciche "n'a pris part à aucune rencontre vendredi ou les jours précédents avec le président ou le directeur général d'Alitalia ou le président d'Air France". Un conseil d'administration d'Alitalia est prévu ce mardi 20 décembre.
La compagnie a souffert des difficultés de l'économie italienne et des effets de la crise de la dette en zone euro et, selon «Il Messaggero», elle prévoit des pertes nettes de 60 à 70 millions d'euros pour 2011. Le quotidien précise également que les actionnaires italiens s'impatientent et essayent de mettre fin à la période de blocage qui empêche le transfert d'actions à Air France-KLM jusqu'en octobre 2013. L'accord pour privatiser et sauver Alitalia a été conclu sous le gouvernement de Silvio Berlusconi et visait à prévenir une prise de contrôle d'Air France-KLM et de préserver ainsi le caractère national de la compagnie. Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, avait été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie avait démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM.
La compagnie a souffert des difficultés de l'économie italienne et des effets de la crise de la dette en zone euro et, selon «Il Messaggero», elle prévoit des pertes nettes de 60 à 70 millions d'euros pour 2011. Le quotidien précise également que les actionnaires italiens s'impatientent et essayent de mettre fin à la période de blocage qui empêche le transfert d'actions à Air France-KLM jusqu'en octobre 2013. L'accord pour privatiser et sauver Alitalia a été conclu sous le gouvernement de Silvio Berlusconi et visait à prévenir une prise de contrôle d'Air France-KLM et de préserver ainsi le caractère national de la compagnie. Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, avait été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie avait démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM.