La Collectivité européenne d’Alsace veut se donner le temps de la concertation avant de lancer début 2025… ou pas, l’écotaxe dont l’État lui a octroyé la possibilité sur le réseau routier et autoroutier.
L’écotaxe alsacienne n’est pas encore pour demain. Faisant montre d’une grande prudence sur ce dossier sensible, la Collectivité européenne d’Alsace attendra 2025 pour passer à l’acte, alors qu’elle est depuis fin février en position juridique de pouvoir l’instaurer. Son président (LR) Frédéric Bierry, s’est contenté pour l’essentiel de cette communication d’échéance, en guise de "présentation des modalités" effectuée le 11 mars. Il compte consacrer cette année aux échanges avec les filières économiques à commencer par le secteur des transports, puis élargir la consultation à la population en 2023 pour prendre la décision en 2024 de mettre en œuvre au 1er janvier 2025… ou pas. La question devient d’autant plus délicate que le transport régional ne sera pas exempté de la taxe comme il pouvait l’espérer. "L’objectif initial était de ne taxer que le grand transit. Mais le droit européen ne le permet pas", souligne Frédéric Bierry, évoquant des tentatives retoquées, du côté des "amis…
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